Impostures climatiques.
La directrice de Radio France, (depuis 2022) Adèle Van Reeth, (qui anima longtemps les émissions de « philosophie » sur France Culture) a récemment (21/04/2024) confirmé que les médias publics ne donnaient pas la parole à ceux qui ne partagent pas leur ligne éditoriale, en particulier sur les questions du réchauffement climatique et de la vaccination. Cette déclaration de Madame Raphaël Enthoven relance le débat sur la liberté d'expression et le rôle des médias publics..
Dans une interview, Adèle Van Reeth a récemment déclaré que Radio France ne
donnait pas la parole aux
« climatoceptiques », aux « antivax » et aux « fachos ». Selon elle, en
tant que service public, Radio France a pour mission « de servir l’intérêt
général » et de « promouvoir certaines valeurs ». Elle a également affirmé que
Radio France allait plus loin que France Inter en ce qui concerne la cause
écologique, en ne donnant pas la parole aux « cerveaux malades » qui propagent
des « thèses complotistes ».
Cette déclaration est une forme de censure et une atteinte à la liberté
d’expression et confirme la dérive totalitaire de la part de Radio France. Adèle
Van Reeth a répondu à ces critiques en affirmant que Radio France ne «
blacklistait » pas des personnes, mais des idées. Elle a également
précisé que tous les journalistes et climatologues étaient les bienvenus sur
France Inter, à condition qu’ils ne soient pas des
« bouffons du PAF ». La frontière entre les idées et les personnes est souvent
floue : cette politique de censure montre de quoi sont capables « les
faiseurs d’opinions » des médias, fussent-ils « publics ».
Toutefois ces déclarations aussi insupportables soient-elles, nous permettent
de centrer le débat qui nous réunit sur son point central :
En fait les termes de « réchauffement
climatique », « changement climatique », etc… ressortent
essentiellement d’un combat idéologique affirmant que la Nature
est innocente et bonne et que l’humanité
est mauvaise. Cette passion pour
contraindre les Hommes à la pauvreté via une inévitable dictature n’est pas innocente : elle correspond au catastrophisme annoncé
imprudemment à court terme et rebaptisé collapsologie.
Les mots, les faits :
On notera que
changement climatique et biodiversité sont des mots-valises suffisamment
imprécis pour justifier les luttes contre des moulins à vent dont celui des
émissions de CO2… qui fait suite à la disparition de la couche d’ozone,
l’acidification des forêts, la disparition des ours polaires, les
migrations humaines, la sécheresse, les inondations, la montée du niveau des
mers… Un vrai couteau suisse pour faire peur !
L’approbation
enthousiaste de Greta Thunberg, ridicule adolescente (qualifiée par le
quotidien Le Canard enchaîné « d’autiste dramatique, idole de Davos et même
tête de gondole ») n’est pas un gage de politique raisonnable car il est
difficile de faire plus bête pour promouvoir une idéologie ! On peut espérer
que la folie du réchauffisme aura du mal à s’en remettre.
L’ignorance
coupable de l’histoire du climat permet de faire croire aux populations
soumises à un bombardement médiatique sans précédent en temps de paix que le
climat actuel tempéré est stable et éternel alors que l’humanité a toujours été
confrontée à une alternance de périodes glaciaires tempérées et chaudes
indépendantes de la concentration en CO2.
Ainsi la
Manche recouverte de glace permettait à nos très lointains ancêtres de
rejoindre à pied nos deux pays, tandis que les plages de la côte d’Azur étaient
à plus de 100 mètres en dessous du niveau actuel de la Méditerranée. De même,
avant le refroidissement du Petit Âge glaciaire du XIVe au XIXe siècle, nos
aïeux cultivaient la vigne dans la région de Cambridge.
Officiellement, nous vivons en 2024. Scientifiquement, nous vivons en 11 700.
Il y a en effet 11 700 ans qu’a pris fin la dernière glaciation qui avait amené
la calotte glaciaire jusqu’à Manchester et Cologne, et qui avait coupé l’Italie
du reste de l’Europe par un immense glacier recouvrant toutes les Alpes. Nous
sommes actuellement en l’an 11 700 de l’Holocène. Ou si on se réfère à la durée
de la dernière période interglaciaire, nous serions en -2300. Deux mille trois
cents ans avant le début présumé de la prochaine glaciation.
Ce dont
nous sommes également certains, c’est que nous sommes dans une période chaude
depuis plus de 10 000 ans, plus chaude de 5 à 8 degrés que la moyenne des 500
milliers d’années précédentes. Mais aussi que ces périodes chaudes ne sont
que de courtes transitions dans une ère glaciaire qui dure depuis plus de deux
millions d’années.
Scientifiquement, c’est à peu près tout ce que l’on
sait sur le climat. Le reste, tout le reste, du possible réchauffement
climatique aux causes de celui-ci n’est absolument pas scientifique.
La méthode scientifique dans sa définition est l’objet d’un
quasi-consensus (le bannissement de la certitude faisant partie
de cette méthode, il est absurde de parler ici de vérité) : elle consiste à
évaluer des cycles successifs où une théorie permet de faire des prédictions,
ces prédictions permettent de construire une expérience et l’observation des
résultats de l’expérience, si ils sont reproductibles, permet de valider,
d’invalider ou de modifier la théorie.
Cette méthode nous indique donc une seule chose avec une totale certitude : il
est impossible de valider ou d’invalider une théorie sans avoir recueilli les
résultats d’une expérience au moins une fois.
Nous
sommes effectivement dans un pic de température global, pic auquel il a
toujours succédé depuis un demi-million d’années une période froide bien plus
longue, ces cycles étant parfaitement expliqués par l’astrophysique.
Causes
et effets :
La
méthode scientifique définit également ce en quoi consiste le principe de
causalité.
Si
un événement provoque un autre événement, il y a un sens dans la
relation de causalité : la cause précède toujours l’effet qu’elle produit.
L’eau bout dans la casserole après qu’on a allumé le feu sous celle-ci.
Or
les observations des précédentes périodes glaciaires nous indiquent avec
certitude que si le taux de CO2 est bien plus important pendant les périodes
chaudes, celui-ci a augmenté dans l’atmosphère en moyenne 800 ans après la fin
de chaque période de glaciation. Cette observation nous indique donc que
l’augmentation de CO2 est une conséquence des précédents réchauffements
climatiques : un effet et non une cause.
Un effet ne peut pas être également
une cause. Car
dans le cas contraire, il se produirait un phénomène d’emballement qui ne
s’arrêterait jamais : la cause produisant l’effet qui produit la cause, etc.
Chauffer l’eau de la casserole n’attise pas le feu sous celle-ci, car si cela
était le cas, la température ne ferait qu’augmenter sans jamais s’arrêter.
La théorie la plus raisonnable est donc que
l’augmentation du taux de CO2 dans l’atmosphère ne provoque aucune augmentation
de la température globale, mais en résulte.
Ce
scénario, c’est la thèse réaliste sur le climat, la seule qui soit basée sur
une théorie scientifique corroborée par l’expérience. Bien sûr, on a tout à
fait le droit, voire même le devoir, d’être sceptique, de penser qu’un autre
scénario se produira et de confronter ce scénario aux faits qui viendraient par
l’expérience accréditer cette théorie.
Mais
ce que nous constatons aujourd’hui est un total renversement de sens :
le réalisme serait de croire au réchauffement anthropique, et le scepticisme de
croire à un scénario catastrophe totalement à l’inverse de ce que toutes nos
observations nous indiquent.
Douter
est salutaire, transformer le doute en certitude peut se révéler extrêmement
néfaste, bien plus
que la catastrophe que l’on prétend prévenir. Il est raisonnable d’évaluer les
risques, mais dans ce cas, il faut également évaluer les opportunités ; il faut
considérer les faiblesses, mais aussi les forces qui permettraient de profiter
d’un tel évènement, car l’un ne va pas sans l’autre.
CO2, le coupable ? :
Le
CO2 est avant tout la nourriture des plantes. C’est leur aliment de base. La
photosynthèse, cette merveilleuse transformation que les plantes ont appris à
maîtriser, utilise la lumière du soleil et le CO2 pour fabriquer sucres,
cellulose et amidon et donner vie à nos végétaux. Pas de CO2, pas de plantes et
donc pas d’herbivores, ni de carnivores, ni… d’humains. Le CO2 est vraiment
source de vie ! Nous savons aujourd’hui que nos végétaux sont affamés en CO2.
Cette
dernière propriété explique aussi pourquoi depuis plus de 30 ans on observe un
verdissement de la planète de plus de 20 %. Oui, vous lisez bien ! Il y a 20
% de verdure en plus sur Terre aujourd’hui qu’il n’y en avait il y a trente
ans. Malgré la déforestation continue – qui n’est une réalité qu’en
certains endroits de la planète – et l’action des Hommes, les plantes poussent
plus vite et en plus grand nombre car elles ont enfin davantage de nourriture.
L’un
des résultats les plus visibles (par satellite) de ces conditions favorables à
la croissance des plantes est le recul de certains déserts dont celui du Sahel.
L’autre
est l’augmentation constante de la production mondiale de céréales pour
lesquelles une hausse du taux de CO2 atmosphérique est un formidable bonus. Une
belle gifle pour ceux qui veulent diminuer la quantité de CO2 présent dans
l’atmosphère. La nature nous donne un tout autre message : encore du CO2 !
Pour
vivre, la plupart des animaux, en ce compris les humains, ont besoin d’oxygène.
Celui-ci est produit notamment par les arbres et les végétaux mais en quantités
relativement faibles. La majorité de l’oxygène que nous respirons provient du
phytoplancton. Ces minuscules organismes marins utilisent la lumière du soleil
et le CO2 atmosphérique pour se nourrir. Ils rejettent en même temps
d’importantes quantités d’oxygène. Plus de 75 % de l’oxygène présent dans
l’atmosphère provient de ce phytoplancton et donc du CO2 qu’ils utilisent !
Pas de CO2, pas de phytoplancton et donc pas assez d’oxygène pour vivre ! À
l’inverse de ce que l’on tente d’imprimer dans nos esprits depuis des lustres,
les forêts ne sont pas les poumons de la Terre, à peine quelques petites
alvéoles pulmonaires. Les vrais poumons, ce sont les phytoplanctons !
Malgré
toutes ces qualités vitales à notre survie, le CO2 est devenu la bête noire des
climatologues alarmistes du GIEC (Groupement Intergouvernemental pour l’Étude
du Climat) et des ONG environnementalistes qui accusent le CO2 produit par
l’Homme (uniquement celui-là, bien sûr) d’être responsable de l’augmentation de
la « température moyenne » de notre globe depuis le début de l’ère
industrielle. Le CO2 est un gaz à effet de serre dont la puissance phénoménale
de réchauffement est égale à… 1 ! La vapeur d’eau est dix fois plus puissante
et certains fréons plus de 10 000 fois !
Le
problème de cette théorie fumeuse est que depuis plus de 18 ans, la « température
moyenne » de notre Terre n’a pas augmenté d’un iota ! Durant cette période,
plus d’un tiers du CO2 total émis depuis le début de l’ère industrielle a été
relâché dans l’atmosphère. Si ce gaz était vraiment responsable d’un quelconque
réchauffement climatique anthropique, on s’attendrait à tout le moins à
observer une hausse vigoureuse des températures. Rien de tout cela ne se
produit.
Comme
le disait le grand physicien Richard Feynman :
«
Lorsque votre théorie, aussi belle et géniale soit-elle, est invalidée par
l’expérience, c’est qu’elle est fausse. Il faut s’en débarrasser et en formuler
une meilleure. »
Des « raisons » politiques et financières :
La vraie question reste cependant : pourquoi le GIEC, l’ONU, de nombreuses ONG,
certains politiciens, de grandes compagnies électriques et d’autres
veulent-elles à tout prix la peau du CO2 anthropique ?
Politique parce que de nombreuses
organisations, dont l’ONU, ont trouvé dans la lutte contre le changement
climatique et donc contre le CO2 un thème unifiant qui leur ouvre la
possibilité d’une gouvernance mondiale à laquelle elles aspirent depuis
plusieurs générations. Le CO2 est un problème mondial qui ne peut être résolu
que par une action mondiale et qui mieux qu’un gouvernement mondial pourrait y
pourvoir ? Ce n’est rien moins que ce qui a été discuté au sommet du climat à
Paris en décembre 2015 ou l’on trouve
même la volonté d’instaurer un tribunal climatique mondial.
Politique parce que certaines élites
occidentales ne veulent pas que les pays émergents quittent leur état de
pauvreté et de dépendance actuelles. Ils risqueraient de devenir de nouvelles
puissances et leur feraient de l’ombre voire relègueraient leurs rêves idéologiques
à l’arrière-plan. Quel meilleur moyen de ralentir leur développement économique
et technologique que de leur proposer d’investir dans la sauvegarde de notre
Terre commune en utilisant directement des énergies renouvelables et en
appliquant les principes du développement durable ? Moyennant finances, bien
entendu, via des transferts directs de richesse consentis par les pays « riches
». Ainsi, on maintient les pays émergents dans leur état actuel de précarité,
voire on l’accentue, tout en condamnant les pays « riches » à s’appauvrir (le
dernier rapport du GIEC préconise expressément la « décroissance », ce
concept « scientifique » bien connu pour les pays riches). Bienvenue Mr Malthus
!
Financier parce que la gigantesque arnaque
du développement durable et de son corollaire, les énergies renouvelables,
repose exclusivement sur la peur générée dans le grand public – et continuellement
maintenue à grand renfort de publicité dans tous les médias – du
réchauffement climatique dû au CO2 produit par l’Homme. C’est cette crainte
soigneusement entretenue qui permet aux gouvernements de créer de nouveaux
impôts verts, de financer avec l’argent du contribuable des éoliennes inutiles
et d’investir dans des énergies renouvelables aussi ridicules que superflues,
emplissant ainsi les poches de certains industriels peu scrupuleux, voire
mafieux, avec l’argent des honnêtes citoyens. Quant aux ONG, elles reçoivent
maintes subventions pour maintenir cette peur dans l’esprit du public.
La
chasse au CO2 n’a évidemment rien à voir avec son misérable effet de serre, ni
avec un quelconque réchauffement de la planète. Qui sont les perdants ? Les
pauvres des pays riches. Qui sont les gagnants ? Les riches des pays pauvres.
Sans l’imaginaire toxicité du CO2 et de ses effets néfastes sur
l’environnement, toute cette gigantesque supercherie se dégonflerait comme une
baudruche percée. Tant d’intérêts sont cependant en jeu que leurs bénéficiaires
ont certainement prévu de larges quantités de rustines pour colmater les fuites
et maintenir en l’air aussi longtemps que possible ce claudiquant attelage.
Aujourd’hui énormément d’ouvrages, vidéos, etc … circulent sur ce sujet. Pour
se faire une idée entre les vrais et faux scientifiques, les usurpateurs, les
intéressés, les débiles, ceux qui en croquent, ceux qui voudraient en
croquer ; les mots nouveaux d’anthropocène, les fluctuations
d’appellations : réchauffement,
changement, collapsologie … Le seul moyen de s’en sortir intellectuellement
sain et sauf est de pratiquer l’analyse philosophique matérialiste. Quelques
éléments de cette méthode d’analyse ont été fourni ici.
C’est à ce prix qu’on se libère des croyances et pour reprendre notre
introduction : des idéologies. Nous faisons partie de la nature,
certains veulent en devenir les démiurges. Une nouvelle religion est en
gestation, et comme toutes les religions elle amène avec elle son cortège
mortifère d’obscurantismes.
Appliquons-lui la méthode développée par Epicure, Lucrèce, Spinoza, Galilée,
Descartes, Diderot, Feuerbach, Marx. Ne subissons pas, luttons.
Avec
l’aide de « Contrepoints »
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