dimanche 16 mars 2025

 

COMMENT PENSER ?

Le titre du sujet de ce soir ne doit pas prêter à confusion. La question n’est pas comment penser la météo, ou comment penser la mécanique, mais bien comment penser ? C’est donc la question de la méthode qui doit guider notre pensée qui est posée.

 

La question « comment penser ? » a comme but de permettre à l’homme, à chacun d’entre nous de tendre par le raisonnement à la liberté. Comme le faisait remarque Spinoza :

"Les hommes se trompent en ce qu'ils pensent être libres et cette opinion consiste en cela seul qu'ils sont conscients de leurs actions, et ignorants des causes par lesquelles ils sont déterminés." (Baruch Spinoza / 1632-1677 / L'Ethique, Livre II)

 

Le « comment penser ? » est donc une recherche méthodologique pour être en mesure de réfléchir aux causes de ce qui nous entoure, que ce soit la nature, la société, et Spinoza est très clair : ce qui détermine nos actions. Mais si nous pouvons remonter aux causes qui déterminent nos actes, sommes-nous des êtres de liberté ? Car, absolument déterminés, ne sommes-nous pas les jouets du destin et dès lors à quoi bon lutter contre lui ?  Soyons fatalistes.

Mais c’est justement en étant capables de remonter la chaîne des causalités, en vérifiant leur origine matérielle, réelle, que nous pourrons être en mesure d’agir. L’homme est d’abord ce qu’il fait, il est à la fois le produit des circonstances, de l’histoire mais à son tour c’est lui qui peut façonner celles-ci …. A condition de …savoir penser.

 

Penser le contraire c’est se réfugier dans ce Spinoza appelle « l’asile de l’ignorance » : dieu (tous les dieux).

 

Parmi les legs transmis par les philosophes il en est un qui permet, peut être de suivre une première piste. Descartes écrit ceci : « … considérant que toutes les mêmes pensées, que nous avons étant éveillés, nous peuvent aussi venir quand nous dormons, sans qu'il y en ait aucune, pour lors, qui soit vraie, je me résolus de feindre que toutes les choses qui m'étaient jamais entrées en l'esprit, n'étaient non plus vraies que les illusions de mes songes. Mais, aussitôt après, je pris garde que, pendant que je voulais ainsi penser que tout était faux, il fallait nécessairement que moi, qui le pensais, fusse quelque chose. Et remarquant que cette vérité : je pense, donc je suis était si ferme et si assurée que toutes les plus extravagantes suppositions des sceptiques * n'étaient pas capables de l'ébranler, je jugeai que je pouvais la recevoir, sans scrupule, pour le premier principe de la philosophie que je cherchais. » (discours de la méthode.)

 

et d’ajouter : 

 

« Par méthode j’entends des règles certaines et faciles dont la rigoureuse observation empêchera qu’on ne suppose jamais pour vrai ce qui est faux, et fera que, sans se consumer en effort inutiles, mais au contraire en augmentant graduellement sa science, l’esprit parvienne à la véritable connaissance de toutes les choses qu’il peut atteindre. " (Règles pour la direction de l’esprit).

Il s’agit donc désormais de penser, ensemble, une méthode qui nous permette de parvenir « à une connaissance véritable » de ce qui nous entoure aujourd’hui.

 

2300 ans après Platon la plupart de nos contemporains préfèrent encore regarder le spectacle des ombres de la caverne télévisuelle et de ses « faiseurs de prodiges ». Nous semblons disposer de tous les éléments de connaissance pour accéder au réel et à la vérité des faits et en même temps nous constatons un rejet grandissant de la lecture, un appauvrissement du langage, une inflation du pathos.

Le retour du religieux sous  la forme moderne de l’écologie catastrophiste, du droit-de-l’hommisme, des « lois du marché », de la « vérité est ailleurs » (parfois même elle est relative ou n’existe pas ! etc…) ne rendent  elles pas plus que jamais nécessaires la construction ou encore plus simplement l’exhumation  des connaissances et méthodes enfouies par la tyrannie de la pensée unique, du « ne pas faire de vague », du conformisme, de la bêtise érigée en revendication, de l’ignorance comme consolation ?

dimanche 9 mars 2025

Sujet du mercredi 12 Mars : « ET LES NOUVELLES TE FONT MAL JUSQU'A LA PAGE DES SPECTACLES » Léo Ferré

 

 « ET LES NOUVELLES TE FONT MAL JUSQU'A LA PAGE DES SPECTACLES »  Léo Ferré


Cette citation de Léo Ferré interroge notre relation aux médias. Les médias voudraient nous faire croire en de "nouvelles"..."informations"… 

Sans oublier la "fonction" des spectacles (largement sous employées, sous considérés), deuxième couche pour être certain d'anesthésier encore l'opinion.

La page des spectacles (presse ou via internet) "informe" nous le constatons, de plus en plus avec des outils d'aliénation de masse. Le système capitaliste, omniprésent, monothéiste yen ou dollar veut "conditionner" (comme on conditionne des produits ou des outils) public et opinion. Cela afin qu'ils développent des réflexes pulsionnels et superficiels.

MEDIA « désigne, dans l'acception la plus large, tout moyen de diffusion, naturel (comme le langage, l'écriture, l'affiche) ou technique (comme la radio, la télévision, le cinéma, internet) permettant la communication, soit de façon unilatérale (transmission d'un message), soit de façon multi-latérale par un échange d'informations

Au sein de cet ensemble, l'expression médias de masse (de l'anglais « mass-media ») caractérise un sous-ensemble important, les médias qui ont acquis une diffusion à grande échelle pour répondre rapidement à une demande d'information d'un public vaste, complété dans de nombreux cas par une demande de distraction. La plupart des entreprises dites de média emploient des journalistes et des animateurs de divertissement. Ils recueillent dans un premier temps des informations auprès de sources d'information, en leur assurant la protection des sources d'information, ce qui leur permet d'acquérir une audience, et valorisent dans un second temps leur audience par la vente d'espaces publicitaires. À côté de ce modèle dominant, les chaînes de téléachat et les périodiques ne diffusant que des petites annonces et publicités sont aussi considérés comme des médias ».

Etymologie : « en latin, media est le pluriel de medium (milieu, intermédiaire). La notion d'intermédiaire a aussi une origine grecque, médiation développée par de nombreux philosophes notamment Socrate puis Bergson et nouvellement Francis Balle. Le terme media est maintenant rarement employé selon son orthographe latine, « Médias » désigne plusieurs supports et « Média » un support unique ».

Médias et communication : les médias sont des outils de communication.

« Le choix d'un média dépend évidemment du type de communication recherché » Outils afin de faire croire à un semblant d'information, faire peur d'un côté, tout en faisant le plus vite possible oublier le sens, le contenu et de possibles analyses concernant les réalités du monde. Manipulation des médias par le passé certes. D'autant plus aujourd'hui que les outils médiatiques (h)omniprésents sont d'une puissance ravageuse...

Déroulement d'un journal télévisé, où l'on met en scène générique, début, milieu et fin. Stratégies d'une guerre de la séduction, de la communication. Guerre entre les chaînes. Chaînes de télévision elles-mêmes assujetties à des groupes financiers liés, pour exemple, à une multinationale bétonnée ou cette autre armée...

Il arrive même que l'on ait, à d'autres reprises, une sensation de bouillie obsédante. Quand un événement est "spectaculaire", il est diffusé en boucles, donc à l'identique.  Il arrive parfois même que des associations douteuses voir hyper maladroites se fassent entre événements et pseudo reportages.

cf 7 ième point / Maintenir le public dans l’ignorance et la bêtise (10 stratégies de manipulation de masse Noam Chomsky synthétisé par Sylvain Timsit )

« Faire en sorte que le public soit incapable de comprendre les technologies et les méthodes utilisées pour son contrôle et son esclavage. « La qualité de l’éducation donnée aux classes inférieures doit être la plus pauvre, de telle sorte que le fossé de l’ignorance qui isole les classes inférieures des classes supérieures soit et demeure incompréhensible par les classes inférieures. Extrait de « Armes silencieuses pour guerres tranquilles »

Dans un passé proche, le moindre réfrigérateur, améliorait notre quotidien.

Nos outils contemporains, en temps réel, ont la possibilité de nous fournir des sources rapides, utiles, « éclairantes ». Outils indéniables : tout dépend ce que l'on met dedans, comment ils sont utilisés.

Pourtant, de plus en plus fréquemment, dés que l'on veut consulter une source sur internet, on doit supporter une pub, voir deux. Notre cerveau totalement ouvert et attentif subit alors une réaction de stress inévitablement !

(Qui n'a pas fait le constat suivant ? Intérieurement cris, jurons qui s'en suivent, inhibés voir exprimés...)

Sans compter le nombre de fois où une page, sans aucun rapport avec le sujet demandé, s'affiche. Les outils, ordinateur avec derniers processeurs : juste à côté du coeur, téléphone portable en mode amplifié dans l'espace public : insupportable, tablette & co, sous prétexte qu'ils soient dans l'air du temps, ces -fabuleux- outils, la façon dont ils sont manipulés, ne justifient pas ce stress.

Parfois même, il y a perte de sens. Sous le prétexte d'une « source » "branchée", "people", cette indécence, ne sert-elle pas malheureusement à renforcer l'ignorance crasse et fière de l'être d'une majorité de personnes dans l'opinion ? (cf les "Une" lamentables de certains serveurs ou "fournisseurs" dit d'accès internet) . En quoi doit-on supporter, "tolérer" l'intolérable ? Notamment, dans les transports en commun, quand des "génies" imposent leur ectoplasme sonore **, médiatiquement mais injustement qualifié de "musique", alors qu'il ** n'est que stress, obsession en mode beat booté amplifié, vide de sens et d'émotion.

cf 8 ième point / Encourager le public à se complaire dans la médiocrité *

« Encourager le public à trouver « cool » le fait d’être bête, vulgaire, et inculte… »

INFORMATION étymologie

« De formo (« faire, former, travailler ») avec la préposition locative « dans », « sur » : former, façonner, fabriquer / former dans l’esprit, imaginer, se représenter, tracer le portrait de /ébaucher, esquisser, crayonner / peindre, décrire/ former, instruire." artibus aliquem ad humanitatem informare" , Cicéron : instruire quelqu'un pour qu'il soit un homme cultivé.

La "fonction" du et des spectacles

Comme « outil » de propagande : afin de faire croire à une pseudo art, une pseudo culture. Tout en faisant le plus possible oublier une Culture qui tend vers l'universalité, l'Histoire et celle de la culture. Afin que l'opinion oublie le sens, le contenu, de possibles analyses concernant la violence du système économique que l'on sait.

cf 6 ième point / Faire appel à l’émotionnel plutôt qu’à la réflexion *

« Faire appel à l’émotionnel est une technique classique pour court-circuiter l'analyse rationnelle, et donc le sens critique des individus. De plus, l’utilisation du registre émotionnel permet d’ouvrir la porte d’accès à l’inconscient pour y implanter des idées, des désirs, des peurs, des pulsions, ou des comportements… »

Conséquences :

- créations de peudo artistes sans saveur, sans aucune conscience de leurs responsabilités vis à vis du public.

- opinion majoritairement influençable, parfois même désespérément prévisible, entraînée à suivre les campagnes médiatiques, publicitaires, de la petite politique politicienne.

- mort d'une conscience humaine, politique, philosophique, résistante. Dans un trop grand nombre de domaines artistiques aussi.

cf 3 ième point / La stratégie de la dégradation

« Pour faire accepter une mesure inacceptable, il suffit de l’appliquer progressivement, en « dégradé », sur une durée de 10 ans. C’est de cette façon que des conditions socio-économiques radicalement nouvelles (néolibéralisme) ont été imposées durant les années 1980 à 1990. Chômage massif, précarité, flexibilité, délocalisations, salaires n’assurant plus un revenu décent, autant de changements qui auraient provoqué une révolution s’ils avaient été appliqués brutalement. »

Dans la chanson, constat de ce qui se passe en 2014 en comparaison avec un des courants de la chanson "vivante" (terme inventé par Allain Leprest), dites "à texte" des années 1960-70,  dans les années 1980-2010, malgré des Noirs Désirs, (malgré le drame que l'on sait, Bertrand Cantat, pourtant plume talentueuse), 1990 Zebda (son auteur Magyd Cherfi - les médias ont achevé ce groupe non par hasard) Allain Leprest (dans la filiation des plus grands), Juliette (reprend "les haineux" texte de Pierre Dac, censuré sous Sarkosy) Michèle Bernard...

Le but étant de donner en pâture du fade, du sans saveur, quitte à conditionner le public dans la direction suivante :

Etre contestataire, résistant, c'est ringard, "as been", voir "68 tard". Surtout faire oublier la fonction des chants Populaires Révolutionnaires, ceux de la Commune entre autres.

cf 9 ième point / Remplacer la révolte par la culpabilité

« Faire croire à l’individu qu’il est seul responsable de son malheur, à cause de l’insuffisance de son intelligence, de ses capacités, ou de ses efforts. Ainsi, au lieu de se révolter contre le système économique, l’individu s’auto-dévalue et culpabilise, ce qui engendre un état dépressif dont l’un des effets est l’inhibition de l’action. Et sans action, pas de révolution ! … »

Dans la culture dite savante : Cette position qu'ont parfois certaines élites, accrochées à leurs privilèges, se croyant au dessus du peuple, cultivant finalement un dédain faussement « distancié » concernant une majorité d'Etres Humains dans quelles mesures certaines élites, ne collaborent-elle pas directement ou indirectement avec les pires mafieux, bien sur, en col blanc ? Irrespect, non responsabilité concernant un large public sont des référents qu'ils ont en commun. Leurs socles étant la "Société du spectacle", médias, show bizz et autre mainstream (qui façonnent d'ailleurs de nouvelles formes d'élites des plus inquiétantes ?). Stephen Zweig lors de la monté d’Hitler en 1933 s'exprimait ainsi : "Le pouvoir a toujours été réservé aux barons, aux princes, aux universitaires. Rien n'a autant aveuglé les intellectuels allemands que l'orgueil de leur culture".

Ajouté à la machine infernale citée plus haut 1, ne pourrait-on entendre -comme un écho- à cette phrase en 2025 ?

samedi 1 mars 2025

Sujet du Merc. 05 Mars 2025 : A QUOI SERT LE VIDE ?

 A  QUOI SERT LE VIDE ?


"La nature a horreur du vide" est une expression tellement ressassée qu'on ne songe même plus à la portée de son contenu. Cela signifie-t-il que dès qu'il y a un soupçon de vide la nature chercherait à le combler ? Possible, mais dans ce cas là il faut admettre qu'il y eu un vide, ou un moment de vide. Et puis faut il entendre "vide" comme absence de molécules d'air ou bien espace entre des objets ? Dans le premier cas l'affaire est simple et les expériences multiples, philosophiquement parlant cela ne nous mène pas loin. Par contre l'espace entre des objets ( aujourd'hui mesurable ) est manifeste, qu'ils se manifeste dans l'air, l'eau, le vide d'air ou tout ce qu'on voudra …

Cette évidence de la "présence" du vide fut pourtant niée jusqu'au XVII° siècle, en référence à Aristote. Aristote, comme la plupart des grecs anciens considérait le monde comme plein, sphérique, immobile et comme il constatait, malgré tout, des mouvements : lune , soleil, marées, la vie humaine il fallait inventer une cause première, un primus motor pour justifier le beau système aristotélicien. Tout étant immuable, l'ordre des sociétés devait l'être lui aussi et la liberté humaine étant incorporée au schéma général la vie des hommes étant incluse dans le destin. La conception physique du monde - sans vide - servait à merveille l'ordre social de la féodalité et des théologiens.

 Mais vint Galilée et pour la première fois la question du vide est posée de manière concrète, expérimentale. "Alors qu’Aristote ne s’intéressait au mouvement dans le vide que pour démontrer que ce dernier ne peut exister, Galilée, lui, se sert du vide pour étudier les lois mathématiques du mouvement. Dans ses Discours sur Deux Sciences Nouvelles, rédigés après sa condamnation par l’Inquisition en 1632, il discute le mouvement dans un vide supposé afin de pouvoir faire abstraction des frottements et de la poussée d’Archimède qui, dans un milieu dense, viennent le contrarier. Le résultat qui intéresse Galilée est que, dans le cas d’une chute dans le vide – que celui-ci se rencontre ou non dans la nature, Galilée ne se prononce pas vraiment – tous les corps sont animés de la même vitesse, quel que soit leur poids. Il mène donc ici une véritable expérience de pensée, et utilise le vide comme cas limite pour étudier les propriétés du mouvement. Ce processus d’abstraction, d’idéalisation du réel est la condition de toute science quantitative, et le cas du mouvement dans le vide joue désormais à ce propos un rôle exemplaire.

 Galilée procède encore à un autre retournement sensationnel. Dans sa discussion sur la résistance des matériaux (l’autre science nouvelle), il semble se référer à l’« horreur du vide » médiévale. Il a en effet appris, dit-il, des fontainiers de Florence qu’aucune pompe, quelle que soit l’ingéniosité des ingénieurs, ne peut faire monter l’eau « un cheveu plus haut que dix-huit brasses » (un peu plus de dix mètres). Eh bien, c’est donc que la nature a « horreur du vide » ... à raison de dix-huit brasses ! Au-delà, la colonne d’eau se brise sous son propre poids. Quoi de plus étranger à la pensée médiévale, de plus moderne que cette quantification d’un « principe » ? L’« horreur du vide » est devenue une « théorie effective », mesurable, quantifiable..." (P. Marage, Physique des particules élémentaires Université libre de Bruxelles ).

Le renversement opéré par Galilée est d'une conséquence immense en philosophie. Il renoue avec les pensées d'Epicure et de Démocrite leur donnant une nouvelle dimension fondée sur l'expérience scientifique. L'homme n'a plus à spéculer, à s'imaginer des "fantômes" ( voir le sujet sur Spinoza ). Son monde n'est pas figé et lui-même peut utiliser une "liberté" concrète, à condition de se pencher sur les causes (Spinoza) pour jouer de sa liberté, comme les atomes.

La matière constituée de particules en mouvement, s'unit par un ensemble de forces en interaction dans un vide nécessaire et libérateur ( si on enlevait tous les "vides" des particules d'un corps humain, toute la matière tiendrait dans un dé à coudre ! - difficile de bouger !).

Ainsi disparaissent le "vide" et le "plein". La nature n'a horreur de rien du tout. Elle est nature justement parce que le vide est son champ de déploiement, de réalisation. C'est par des transformations dialectiques dans lesquelles les contraires apparents "vide" et "plein" interagissent, que la matière existe.

 C'est par cette même dialectique que l'homme n'a plus a avoir peur du néant, pour peu qu'il considère sa nouvelle amitié avec le vide comme un éveil de sa liberté. Un espace pour se mouvoir.


  COMMENT PENSER ? Le titre du sujet de ce soir ne doit pas prêter à confusion. La question n’est pas comment penser la météo, ou comment ...