Textes mis à la disposition du public dans le cadre des rencontres du café philosophique de Montpellier. Tous les Mercredis, 19H00, Salons du Grand Hôtel du Midi - La Comédie - Montpellier.
vendredi 23 juin 2023
samedi 17 juin 2023
Sujet du JEUDI 22 Juin 2023 : Y A-T-IL GUERRE QUI SOIT JUSTE ?
Y A-T-IL GUERRE QUI SOIT JUSTE ?
Aucune guerre n’est juste, sauf peut-être une. Laquelle ?
Le mot « juste » rappelle celui de justice. Certes pas celle des lois, qui
reflètent la nature du pouvoir, mais celle de l’éthique. A cet égard, Kant
concluait qu’il ne fallait jamais considérer l’homme (tous les hommes, d’où le
caractère universel de sa réflexion) comme un moyen mais toujours comme une
fin.
Dès lors faire la guerre, consistant à systématiquement massacrer tout ou
partie d’une population - femmes, hommes et enfants compris - ne pourrait se
prévaloir de l’éthique puisqu’elle prend comme fin l’extermination d’un groupe
humain. En fait la question est de savoir si l’abolition de la vie de certains
pourrait être une fin humainement plausible tant pour leurs exécutants que pour
les victimes elles-mêmes.
1.
Prenons le cas des victimes. A première vue se faire la guerre à
soi-même parait antinomique : les hommes ne peuvent avoir pour fin leur
annihilation. A moins qu’ils ne croient à une autre vie plus authentique après
la mort dans un au-delà imaginaire vers lequel il leur faudrait se hâter au
plus vite. Par définition l’existence d’un tel monde ne pouvant être tenue pour
avérée, elle n’est le fruit que d’une croyance fausse issue d’un égarement de
la raison ou d’une manipulation psycho-mentale. Raël ou les religions de
l’au-delà pourraient-ils alors jamais avoir raison ?
Il existe pourtant une autre possibilité de massacre auto-infligé dont on
peut se demander si elle n’est pas légitime. N’est-il pas éthiquement juste
d’accepter le suicide d’un groupe humain s’il doit permettre d’en sauver un
autre bien plus grand en nombre ? Le cas des résistants et de leurs familles
craignant sous la torture de dévoiler leurs multiples comparses peuvent
légitimement se donner la mort. De même, le suicide raisonné de nantis destructeurs
du monde ne se justifierait-il pas par la sauvegarde des 90% restants del’humanité
?
2. Continuant dans cette voie et
concernant les agresseurs, on peut se demander s’il serait juste de mener une
guerre contre un groupe humain qui en mènerait déjà une contre un autre. On
mènerait alors une guerre pour en arrêter une autre qu’on aurait préalablement
jugée injuste… Mais selon quels critères ?!
En fait, tout le problème ne serait-il que là ? Car, enfin, cela ne
consiste-t-il pas à utiliser le groupe humain qui a déclenché une guerre jugée
« injuste » strictement comme moyen sacrificatoire en vue de préserver
l’existence du groupe qu’il avait initialement attaqué ? On considérerait alors
la préservation du groupe qu’il attaque comme fin, au détriment de celui qui
attaque dont l’extermination par nos soins auto-justifiés ne serait que le
moyen de cette fin que nous avons posée (cft les cas de guerre en Libye ou
Syrie). C’est ce qui s’appelait il y a peu encore une « guerre humanitaire » ou
« juste » (dénommée « guerre d’humanité » lors des colonisations). Peut-elle
pour autant être considérée comme éthique en son fondement ? D’autant que le
fameux « droit d’ingérence », c’est toujours le « droit du plus fort ». Pourquoi
: on n’a jamais vu les faibles intervenir dans les affaires des forts.
Un pas de plus et on considérerait comme éthique une guerre « juste » menée
préventivement à une autre qu’on suppute. On considérerait que certains se
prépareraient « injustement » à la guerre contre d’autres, ce qui justifierait
de mener dès aujourd’hui une « guerre humanitaire préventive » contre eux. La
belle affaire. Qui pourrait éthiquement justifier pareille guerre ? Elle est
pourtant menée un peu partout dans le monde.
3. Finalement ne nous faut-il pas remonter aux
causes ? Celles de l’émergence de la première guerre, du premier massacre
systématique d’un groupe humain par un autre. Sauf à affabuler par des
croyances fausses qui écarteraient les faits tangibles et avérés de traces
archéologiques indubitables, il est certain qu’aucun vestige humain de massacre
de masse systématique (os fracassés ou piqués de pointes de flèche ou de lance)
n’a jusqu’à présent pu être découvert qui daterait d’avant 12 mille ans
lorsqu’apparut la sédentarisation humaine.
Celle-ci correspondit à l’accaparement de territoire et à l’apparition du
premier surplus ou capital issus du travail humain accumulé de manière toujours
plus importante par la domestication rentable d’animaux et de plantes.
Le partage naturel entre tous les membres d’un groupe des fruits de la pêche,
chasse et cueillette - à l’instar de l’apprentissage de la parole par les
enfants dans un groupe humain - fut alors remplacé par la défense guerrière du
capital accumulé par le groupe (cft Le sentier de la guerre de Guilaine).
L’avènement d’une classe de soldats rémunérés à cet effet a instauré une
hiérarchie sociale verticale visant à accumuler plus de pouvoir, privilèges et
richesse en toujours moins de mains. Là est la justification des guerres qui se
disent « justes ».
Cette accumulation croissante a conduit à la guerre permanente tant à
l’intérieur qu’à l’extérieur du groupe. Une fois que s’accumulèrent les surplus
à défendre, la guerre devint le fondement des sociétés qui depuis considèrent
que les hommes sont toujours le moyen d’une fin qu’ils ne sont pas. Sauf pour
quelques uns peu nombreux et toujours les mêmes.
C’est l’inversion de l’éthique par
laquelle prévaut l’iniquité de guerres toutes injustes.
L’aporie et le sophisme seraient
alors pour nous de considérer que toute initiative contre cet état de fait
guerrier et injuste serait elle-même injuste (cft La Paix indésirable). Alors
que le contraire est équitable qui vise à s’opposer - éventuellement même par
une insurrection violente - à l’exploitation du plus grand nombre par la guerre
qui lui est sans cesse menée au profit de quelques uns.
L’éthique étant universelle s’applique indistinctement à tous les hommes tandis
que l’exploitation (guerrière) vise un intérêt particulier au détriment de tous.
lundi 12 juin 2023
Sujet du Merc. 14 Juin 2023 : L’ISLAMO-GAUCHISME, mythe ou réalité ?
L’ISLAMO-GAUCHISME, mythe ou réalité ?
L'islamo-gauchisme est un terme
controversé qui a émergé en France pour décrire une prétendue alliance entre
les idées de la gauche politique et de l'islam politique. Le terme est souvent
utilisé dans le discours politique et médiatique français pour critiquer les
universitaires et les intellectuels de gauche qui seraient perçus comme
complaisants envers l'islamisme radical ou qui minimiseraient les problèmes
liés à l'extrémisme islamique.
Cependant, il convient de noter
que le terme "islamo-gauchisme" est fortement contesté par de
nombreux universitaires, chercheurs et militants de gauche, qui jugent qu'il
s'agit d'une notion simpliste, trompeuse voire diffamatoire. Ils justifient que
le terme est souvent utilisé de manière vague et inexacte pour discréditer les
voix progressistes et étouffer le débat légitime sur des questions telles que
la laïcité, la diversité culturelle et les politiques d'immigration.
Certains estiment que
l'utilisation du terme "islamo-gauchisme" relève d'une rhétorique
politique visant à diviser et à polariser la société, en particulier dans le
contexte de la montée de l'extrême droite et des débats sur l'identité
nationale en France. Il est important de prendre en compte ces critiques
lorsqu'on aborde le sujet de l'islamo-gauchisme et de se rappeler que les
opinions divergentes sur la signification et l'existence même de ce concept.
Certains l'utilisent pour décrire
une collaboration entre des groupes d'extrême gauche et des groupes islamistes,
qui partagent des objectifs anti-occidentaux et anti-libéraux, ainsi qu'une
opposition à l'impérialisme américain et à Israël. D'autres l'utilisent pour
décrire un supposé "aveuglement" de la gauche française vis-à-vis de
l'islamisme, qui serait considéré comme une "religion d'opprimés".
Cependant, cette notion est
largement contestée, notamment par les milieux universitaires, qui a estimé que
le terme est utilisé à des fins politiques plutôt que pour décrire une réalité
objective. Certains mentionnent également que l'utilisation de ce terme est une
manière de stigmatiser et de diaboliser les personnes qui critiquent la
politique isolée ou qui luttent contre les discriminations envers les musulmans
en France.
En 2017 Dominique Vidal ministre
de l’enseignement supérieur demande au CNRS une enquête sur l’influence de
l’islamo-gauchisme dans l’université, en précisant dans ses interventions
médiatiques que le phénomène pénètre toute la société.
Très rapidement la réponse du
CNRS est l’islamo-gauchisme ne correspond à aucune réalité scientifique.
Et pourtant il y a bien un double
phénomène assez facile à identifier que l’on peut schématiser de la manière
suivante. La gauche pense adopter une nouvelle stratégie pour chercher de
nouveaux adeptes et les musulmans vont utiliser les progressistes et leur
faiblesse sur les valeurs occidentales comme cheval de Troie pour pénétrer dans
la société et donc la gauche va devenir les idiots utiles de l’Islam.
En 2002 Pierre André Taguieff
(historien des idées, directeur de recherche honoraire au CNRS) invente le
néologisme « Islamo-gauchisme » pour désigner la convergence inédite
des Islamistes radicaux et des nouvelles tendances à gauche de mouvement anti
mondialisation de la civilisation occidentale et également un soutien appuyé au
Hamas mouvement considéré comme terroriste.
Mais nous sommes bien devant un
énorme paradoxe intellectuel car la gauche depuis la Révolution française s’est
toujours construite en opposition voire en combat permanent envers toutes les
religions. La loi sur la laïcité française de 1905 de séparation de l’Eglise et
de l’Etat était un combat de gauche contre la religion catholique. Et pour
cause les valeurs de gauche sont bien l’universalisme, la laïcité, l’émancipation,
le féminisme, la liberté sexuelle. Quelle gymnastique intellectuelle peut bien réunir
une religion et cette idéologie politique ?
C’est bien une alliance
contre-nature.
On assiste également à une
véritable campagne électorale clientéliste menée par Jean Luc Mélenchon et LFI
auprès des Français arabo-musulmans dans de nombreuses banlieues où Ils ont
enregistré de grands scores électoraux. Ce vote communautaire marque aussi
l’influence de l’islam sur toute une population.
On a vu également la majorité de
leurs députés les plus représentatifs soutenir avec beaucoup d’énergie le port
du voile en France, de la piscine à l’ensemble de l’espace public comme
l’expression du libre arbitre des femmes ET EN MEME TEMPS défendre les femmes iraniennes
qui elles se battent pour l’abolition du port du voile.
Jean Paul Sartre et Michel Foucault
vont soutenir la révolution islamique de l’ayatollah Rouhollak Khomeini en 1979 en Iran dans la plus grande stupeur
des Français qui découvraient les images d’un Islamisme radical d’une grande
violence à la télévision.
Mais il y a aussi un autre niveau
d’explication possible, partant du proverbe :
« Les ennemis de tes ennemis sont mes
amis ». Car il faut tenir compte que les deux tendances ont un compte à
régler avec la civilisation occidentale et tout ce qui peut représenter ses
traditions.
-------La gauche critique et
condamne toutes les avancées de l’occident, la science, le progrès
technique, le capitalisme, la culture bourgeoise, les dégâts environnementaux
qualifié tous les jours de catastrophe, dans une logique de déconstruction
qu’elle revendique.
-------L’Islam critique l’occident
pour sa domination.
La gauche fut, est, et sera
toujours une réaction à la manière dont le monde occidental se structure et
trouve lui-même son équilibre. C’est un ressentiment profond contre toutes les
traditions européennes et tout ce qui peut normalement être considérés comme
positif sera contestés. La lutte des classes c’est converti dans un combat
dogmatique contre l’occident. Les progressistes ne sont pas dans un travail
critique constructif mais dans une démarche de destruction puisque l’occident
est la source du mal dans le monde. C’est ainsi que l’on devrait toujours
porter la culpabilité du colonialisme, de l’impérialisme et de l’esclavage même
si ses questions ont été abandonnés, combattus et résolus il y a déjà 50 ans.
L’argument a bien un aspect
cynique, la gauche pense que l’Islam politique peut représenter un élément
toxique pour nos politiques occidentales traditionnelles et pouvaient donc
devenir des alliés objectifs. Ainsi les progressistes trouvent un sens à leur
vie à tout vouloir détruire dans leur propre société.
Et le prétexte sera les musulmans
sont les nouveaux damnés de la terre qu’il faut protéger de l’occident
dominateur.
Le gouvernement n’est pas pressé
de faire la lumière sur ce concept où on a même vu un changement radical sur la
question de la part D’Emanuel Macron. Il y a toujours un reste de l’initiative
de François Mitterrand dans la création du mouvement SOS racisme dans une
stratégie de diaboliser son opposition de droite, tactique qui est toujours en vigueur en 2023.
Il y a bien une contradiction,
depuis 1789 et la philosophie des lumières une rupture fondamentale va émerger
où la raison doit triompher des oppressions religieuses et politiques. C’est
une opposition contre l’irrationnel, l’arbitraire, l’obscurantisme des siècles
passés. L’universalisme qui en découle, est une conception de l’Homme qui
dépasse toutes les communautés, les cultures et les nations. Ce concept permet
de définir et de défendre les droits humains dans une approche égalitaire et
universelle.
La gauche a depuis toujours soutenu
et revendiqué ces valeurs c’est donc dans une grande confusion relativiste
qu’elle accuse aujourd’hui d’islamophobie une opposition qui tente de décrire une religion trop
politique et intrusive d’un point de vue sociétal.
vendredi 2 juin 2023
Sujet du Merc. 07 Juin 2023 : La vieillesse dans les « Essais » de Montaigne
La vieillesse dans les
« Essais » de Montaigne
« Les ans m’entraînent s’ils veulent, mais à reculons ! » (III, 5)
Montaigne écrivit
les Essais après sa retraite le 28 février 1571 (jour de
ses 38 ans !) et se considérait dès 40 ans comme « engagé dans
les avenues de la vieillesse » (II,
17), avec une « bascule » vers l’âge de 30 ans. L’affirmation de sa nature vieillissante est pour lui
une manière de légitimer son livre :
« J’ai choisi le temps où ma vie, que j’ai à peindre,
je l’ai toute devant moi : ce qui reste tient plus de la mort. » (III, 12).
Il accepte la
vieillesse comme inéluctable, mais avec un regard rétrospectif :
« Les ans m’entraînent s’ils veulent, mais à reculons
! » (III, 5)
La
vieillesse est vécue comme une succession de morts partielles, qui l’éloignent
progressivement de son identité… qui
est celle de sa jeunesse.
« Nous ne sentons aucune secousse quand la jeunesse
meurt en nous, qui est, en essence, en vérité, une mort plus dure que n’est la
mort entière d’une vie languissante, et que ne l’est la mort en la vieillesse. »
(I, 20)
«La dernière mort en sera d’autant moins pleine et
nuisible ; elle ne tuera plus qu’un demi ou un quart d’homme. Voilà une dent
qui me vient de choir, sans douleur, sans effort : c’était le terme naturel de
sa durée. Et cette partie de mon être et plusieurs autres sont déjà mortes,
autres demi-mortes, des plus actives et qui tenaient le premier rang pendant la
vigueur de mon âge » (III, 13)
« Ce que je serai dorénavant, ce ne sera plus qu’un
demi-être, ce ne sera plus moi » (II, 17)
Sa
vieillesse a été pour Montaigne un temps de lecture… et d’écriture :
« Le commerce des livres me console en la vieillesse
et en la solitude. Il me décharge du poids d’une oisiveté ennuyeuse ; et me défait
à toute heure des compagnies qui me fâchent » (III, 3)
Il
revendique le droit de ne pas être sage… :
« J’aime
mieux être moins longtemps vieil que d’être vieil avant que de l’être. Jusques
aux moindres occasions de plaisir que je puis rencontrer, je les empoigne »
(II, 5).
« C’est
injustice d’excuser la jeunesse de suivre ses plaisirs et défendre à la
vieillesse d’en chercher » (III, 9).
Ce
qu’il redoute, par contre, c’est l’éventuelle douleur liée à la mort… mais
surtout et avant tout le cérémonial entourant la mort :
« Il est croyable que nous avons naturellement
crainte de la douleur, mais non de la mort à cause d’elle-même : c’est une
partie de notre être non moins essentielle que le vivre » (III, 12)
« Je crois à la vérité que ce sont ces mines et
appareils effroyables, de quoi nous entourons [la mort], qui nous font plus de
peur qu’elle : une toute nouvelle forme de vivre, les cris des mères, des
femmes et des enfants, la visitation de personnes étonnées et transies,
l’assistance d’un nombre de valets pâles et éplorés, une chambre sans jour, des
cierges allumés, notre chevet assiégé de médecins et de prêcheurs ; somme toute
horreur et tout effroi autour de nous. Nous voilà déjà ensevelis et
enterrés » (I, 20)
« Je veux qu’on agisse, et qu’on allonge les offices
de la vie tant qu’on peut ; et que la mort me trouve plantant mes choux » (I,
20)
Pour
lui, face à la mort, ce qui importe c’est surtout la conduite qu’il convient
d’adopter avant sa survenue, en vivant « au jour le jour », avec un
discours qui a évolué entre le 1er tome – avec Philosopher c’est apprendre à mourir (I,
20) – et le 3e tome des Essais,
où il apparaît beaucoup plus épicurien que stoïcien :
« Le plus long de mes desseins n’a pas un an
d’étendue : je ne pense désormais qu’à finir ; je me défais de toutes nouvelles
espérances et entreprises ; je prends mon dernier congé de tous les lieux que
je laisse, et me dépossède tous les jours de ce que j’ai. » (II, 2)
« A voir les efforts que Sénèque se donne pour se
préparer contre la mort, à le voir suer d’ahan pour se raidir et pour
s’assurer, et se débattre si longtemps en cette perche, j’eusse ébranlé sa
réputation, s’il ne l’eût en mourant très vaillamment maintenue (...).
Regardons à terre les pauvres gens que nous y voyons épandus, la tête penchante
après leur besogne, qui ne savent ni Aristote ni Caton, ni exemple, ni précepte
; de ceux-là tire nature tous les jours des effets de constance et de patience,
plus purs et plus roides que ne sont ceux que nous étudions si curieusement en
l’école. » (III, 12)
Il se prononce enfin,
dans l’essai Coutume de l’île de Céa
(II, 3), en faveur du suicide en estimant qu’il peut être légitime dans
deux circonstances :
« La douleur insupportable et une pire
mort me semblent les plus excusables incitations. »
Ce « Philo-pistes » a été établi à partir d’extraits
de La vieillesse dans les « Essais »
de Montaigne, par Philippe Albou, Revue Gérontologie et société 2005/3
(vol. 28 / n° 114), p. 75 à 83.
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