Faut-il avoir peur
d’un fascisme renaissant ?
Il y a quatre-vingt-cinq ans que le pouvoir a été donné à Hitler Est-ce que le fascisme est encore un sujet d’actualité? Comment la chute de la république de Weimar vers la dictature nazie a pu être possible chez un peuple relativement cultivé et progressiste?
Personne ne contesterait que nous vivons
actuellement dans une époque de crises et
on dit pourtant que notre société n‘a guère d‘alternative et durera éternellement et on se laisse
séduire par le fait que jusqu’a maintenant on
a réussi à calmer les crises et calmer ainsi les contradictions de l’économie bourgeoise, quel était le rôle
qu’y ont joué les partis bourgeois. Ce sont là des questions que doit se
poser celui qui cherche à examiner le
rapport entre crise et capitalisme d’une part et fascisme d’autre part (si
rapport il y a).
Donc où allons- nous aujourd’hui? Vers la
définition que Dimitrov a donnée du fascisme - et du capitalisme ? Avant déjà un capitalisme
virant vers l’impérialisme avec ses ambitions et ses conditions sociales ?
Le fascisme est un mouvement né après la première guerre mondiale en Italie,
Plusieurs autres pays en furent contaminés, par exemple les pays baltes,
la Hongrie. En Espagne il a duré jusqu’à la mort de Franco avec le consentement des alliés de l’ouest
qui avaient peur d’un renouveau du socialisme acclamé par la majorité du peuple
espagnol en 1934.
Jamais le fascisme n’a eu l’intention de toucher à
des conditions établies du pouvoir bourgeois d’où il attendait l’aide
financière principale pour leur
mouvement encore moins après avoir
obtenu la totalité du pouvoir.
Leur mouvement apparaissait dans une époque où de
grands mouvements apparaissaient dans une époque de grands mouvements
nationaux, et était contre-révolutionnaire dans son essence Chez eux il
s’agissait du fait de charger les gens
d’en bas des conséquences et des crises et de la guerre. La S A s’est constitué
d’abord par la petite bourgeoisie d’en bas qui avait peur de tomber encore plus
bas et sans aucune culture, ni éthique, ils n’étaient pas armé pour résister
aux fascistes donc utilisables pour les sales besognes des plus primitifs
anti-intellectuels et leur brutalité
commençait finalement à gêner certains nazis qui avait la nostalgie d’une
certaine élite à laquelle ni eux ni eux
ni Hitler n’avaient jamais eu accès.
Donc on commençait à créer la SS qui, certes ne
manquait point de cruauté, mais qui
était capable d’utiliser des moyens plus raffinés que ceux de la SA, on y trouve p.ex. des haut militaires de la haute noblesse qui
ne supportaient plus d’avoir été vaincu ainsi que la grande bourgeoisie qui se
voyait déjà dominer le monde selon les promesses des nazis. On aspirait à
effacer les résultats de la première
guerre mondiale. On y disait, parfois de façon étonnement claire :
« il ne faut pas faire un travail à moitié mais à fond, sans compromis »
« tout où rien » , disaient les nazis. Plus tard nous devinons
où cela devait conduire inévitablement. Hindenburg avait déjà maudit
les »chaines de Versailles »
tout cela n’est guère étonnant.
Mais comment se fait-il qu’un grand
pourcentage du prolétariat allemand soit tombé dans les mains des fascistes? Ecoutant leurs
mensonges c’est à eux pourtant qu’on
faisait payer la plus grande partie des conséquences de la guerre ? A cela s’ajoute les actions des socialistes qui avaient voté
pour la guerre des fortunés et donc détruit la conscience de classe qui
poussait le prolétariat à regarder vers
l’Est, malgré le retard et le sous-développement à faire une révolution
bolchévique qui avait été réussi par une
majorité d’analphabètes. Les réactionnaires,
terroristes, chauvinistes à l’Ouest contiennent surtout des éléments du
capitalisme financier. Mais la France
avait voulu avoir un acte de paix de
vengeance, sans lequel Hitler et les siens n’auraient jamais gagné n’auraient
jamais eu la chance de l’importer. De la paix (malgré le peuple vaincu exsangue souffrant d’une famine
épouvantable. )Voire au contraire l’intelligence et la générosité de la paix de
Brest-Litovsk concédée par les bolcheviks. Donc le prolétariat paraissait plus
faible et plus naïf et plus faible et
inefficace de ce que les marxistes avaient suggéré des socialistes allemands
alors que pendant si longtemps le parti socialiste était le plus important en
Europe.
En
novembre1918 la révolution à Berlin avait pourtant réussi à introduire des
améliorations pour le prolétariat ( et d’autres avantages par ex. la réduction
de la journée de travail à 8 heures) et
le droit de vote pour les femmes et d’autres avantages obtenus de haute lutte. On a parlé d’Une
révolution trahie, trahie par la social-démocratie avec laquelle la SPD s’arrangeait de plus en plus comme jadis au début de la guerre , où ils
avaient voté pour la guerre des riches au
lieu de vanter la guerre des paysans comme tradition positive du peuple
allemand on parlait de plus en plus de la communauté du peuple allemand,
bientôt il y avait comme résidus de certaines unités militaires nostalgiques
d’une correction de la Guerre qu’ils voulaient transformer en victoire - avec l’accord de la SPD-
ils ont assassiné Karl Liebknecht et
Rosa Luxemburg. Imposée un blocus par
la France à un peuple exsangue qui
souffrait d’une famine épouvantable. Et
sans laquelle Hitler et les siens
n’auraient jamais eu la chance de réussir (voir au contraire l’intelligence et
la générosité de la paix de Brest- litovsk).
Un peu plus tard il y avait des résidus de certains
militaires improvisés et sans travail, nostalgiques de gloire de combat et de
victoire qu’on leur aurait volé. Les « Freikorps » qui utilisaient
déjà les moyens cruels de la future S A .ce sont eux qui ont assassiné – avec
le consentement des leaders de la SPD – Karl Liebknecht et Rosa Luxemburg. -
une raison supplémentaire pour la formation si rude du fascisme allemand peut
être mentionnée. C’est à dire la formation tardive de la nation allemande qui
donnait à la bourgeoisie allemande le sentiment d’arriver trop tard lorsque
les nations anciennes avaient déjà distribué les meilleures parties du monde entre eux. Au
début du siècle la bourgeoisie allemande
demandait avec de plus en plus d’insistance d’avoir : « notre place
au soleil ».
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