POURQUOI
ÊTRE PLUTÔT QUE
NE PAS ÊTRE ?
Réponse de Chat GPT.4 : La question de "pourquoi
être plutôt que ne pas être" est profondément philosophique et a été
débattue depuis des siècles. Elle touche à des concepts tels que la
signification de la vie, l'existence de Dieu, le but de l'existence humaine et
la nature de l'existence elle-même.
Certains philosophes ont soutenu
que l'existence est préférable au néant car elle permet d'expérimenter et de
ressentir différentes émotions et sensations, de créer des relations avec
autrui, de connaître et de comprendre le monde qui nous entoure. Ils
soutiennent que l’existence offre la possibilité de développer le bonheur, le
sens de la vie et la réalisation personnelle.
D'autres pensent que la question
de "pourquoi être plutôt que ne pas être" n'a pas de réponse
définitive, et que chacun est libre de donner un sens à sa propre existence. Ils
soutiennent
qu'il est important d'explorer et
de trouver sa propre signification et but dans la vie, qu'il soit lié à
la réalisation personnelle, au
service des autres, à la contribution à la société ou à la recherche de la
vérité.
En fin de compte, la réponse à
cette question peut varier en fonction des croyances, des valeurs et des
expériences individuelles de chaque personne. Certains peuvent trouver une
grande valeur l'existence, tandis que d'autres peuvent trouver des raisons de
préférer le néant.
* * *
On reste confondu par l’infirmité du texte de Chat GPT.4. Le
contenu est quelque peu surfait, incomplet voire parfois indigent comme reflétant
la doxa contemporaine.
En effet le problème de
l’« être » (l’ontologie) avait d’emblée interpellé les philosophes
présocratiques, dits « philosophes de la nature ». « Les choses,
le monde changent-ils ou sont-ils immuables » se demandaient-ils. Et qu’en
est-il du mouvement, qui n’est en fait qu’un changement correspondant à un
déplacement dans le temps et l’étendue ?
Les philosophies de Parménide et de
Héraclite s’opposaient sans pourtant épuiser la question. La première
établissait le principe d’identité. Une chose, tout objet est ou n’est pas et
ne saurait à la fois être et ne pas être. Bravo, Parménide ! Lapalisse
n’aurait pas dit mieux. En opposition, Héraclite reconnaissait que tout change
tout le temps. On ne se baigne jamais deux fois dans le même fleuve. Bravo, on
l’avait peut-être déjà remarqué.
Il fallait cependant dépasser
l’aporie de la réunion de deux vérités contradictoires qui devaient néanmoins
parvenir à parfaitement se conjuguer ensemble. Reconnaître qu’à tout instant un
objet est effectivement ; et qu’à l’instant suivant, il n’est déjà plus
tout à fait le même ni tout à fait un autre. Hé, il est autre mais il est
toujours lui-même, du moins pour la plus grande part. Il est quelque peu
différent de ce qu’il était l’instant d’avant. Et le monde autour de lui a, lui
aussi, changé. Ainsi ce dernier nous détermine-t-il différemment d’avant. Ce
qui fait que par lui nous changeons ; et qu’ensuite par rétroaction, lui
aussi. Et ainsi de suite.
Autrement dit et contrairement aux
vues de Platon, tout comme le monde nous ne sommes pas des entités
(pré)établies une fois pour toutes. Et encore moins à l’avance, comme sortis
d’un moule unique, celui de l’« Idée de l’Être Homme » dont nous ne
serions que l’apparence imparfaite nous confinant au non-être et au néant. Nous
ne sommes donc pas des apparences sans existence.
Non, par l’acquisition de
connaissances authentiques auxquelles tend la philosophie, il nous faut faire
des choix (devoir éthique ?) parmi toutes les choses et les circonstances changeantes
qui nous déterminent (cf Epicure et Spinoza). C’est ainsi que se définit la
liberté des hommes pour lesquels ne saurait exister l’apriori des
philosophies idéalistes du soi-disant « libre arbitre ». Nous n’avons
qu’une liberté fort limitée, des degrés de liberté qui évoluent
imperceptiblement tout au long des instants qui s’égrènent dans le temps (cf
Spinoza).
Cette réalité de l’évolution de
toute chose et du monde, Darwin l’avait assez récemment et clairement induite
des multiples observations qu’il faisait de la nature et des êtres vivants.
Parmi elles, à domicile et jusqu’à son âge le plus avancé, il y eut ses
expériences et observations de vers évoluant dans différents échantillons de
terre. Ces derniers étaient eux-mêmes en évolution par l’action des vers de
terre qui y évoluaient eux aussi en retour.
Marx reconnut alors
qu’on avait philosophé à suffisance. Et qu’il fallait maintenant, à tout
instant, exercer ses degrés de liberté par l’action au sein de la situation du
moment qui les définit.
Finalement pour ramener à soi les
éléments de notre argumentation, l’apparent dilemme de savoir s’il vaut mieux
« être plutôt que ne pas être » se résout par le fait que tout être
évolue sans cesse et est ainsi toujours autre. L’ « être » est tout
le temps et partout en devenir dans une situation elle aussi toujours
changeante, suivant des pas de temps plus ou moins long. Tout cela en fonction
de ce constant (élément de stabilité) processus d’évolution (élément de
changement) des choses et des causes qui les déterminent.
Par le fait d’ainsi exister
réalisons-nous notre « être » du moment et modifions-nous le monde en
retour. Nos degrés de liberté se concrétisent par les actions que nous
entreprenons à partir des choix que nous posons dans un monde en constant
changement.
De cette façon pouvons-nous échapper
aux menées totalitaires des philosophes idéalistes et de leurs comparses
poursuivant leurs intérêts communs. Il peut s’agir des dogmes absolus notamment
de l’idéalisme à la Platon s’affirmant d’emblée comme tels et toujours bien
vivaces aujourd’hui. Ou de ceux du « tout se vaut, rien ne vaut en
vérité » du relativisme contemporain. Confinant in fine au
nihilisme par lequel l’opinion ou conviction affirmée du plus puissant pré-vaut
au détriment de tous. Sauf de lui-même, de ses acolytes et de ses sbires.
L’action en connaissance de cause
semble bien devoir s’imposer à nous.
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