lundi 18 février 2019

Sujet du 20 février 2019 : Droit et devoir d’exister sont-ils les ennemis de la soumission et de l’oppression ?


Droit et devoir d’exister sont-ils les ennemis de la soumission et de l’oppression ?

Les droits de l’homme font leur chemin peu à peu dans toutes les civilisations (exemple : la condition des femmes à bien évolué celle-ci n’est pas la même depuis un siècle que ce soit en occident ou dans beaucoup de pays musulmans).

Ceux-ci découleraient d’un droit naturel, les êtres humains à leur naissance auraient un droit naturel,  inné, intrinsèque. Il serait la condition nécessaire pour notre accomplissement, il nous permettrait d’être, d’exister. 

Il existe un autre droit, le droit positif (écrit ou oral), qui parfois va dans le sens du droit naturel ou parfois s’y oppose.
Si l’on ne dérogeait pas à notre droit naturel la vie serait-elle un long fleuve tranquille ? Les rapports humains seraient ils équilibrés ? (ma liberté s’arrête à partir du moment où elle empiète sur la liberté de l’autre par conséquent La liberté de l’autre s’arrête à partir du moment où elle empiète sur la mienne). 

Comment se fait-il que ce droit naturel soit si souvent bafoué ? Pourquoi fondamentalement, il y a-t-il si souvent un déséquilibre dont le reflet serait la soumission et l’oppression (soumission et oppression étant indissociables). Dans un idéal ce déséquilibre n’existerait pas, il serait banni.
Nous pourrions alors nous interroger sur les facteurs qui génèrent ce déséquilibre.

-pourrions-nous y voir l’œuvre d’un manque de courage, ne pas se faire imposer la loi du plus fort est indissociable d’une prise de risque .Ce courage étant proportionnel au risque que l’on prend, (s’opposer à une dictature demande du courage)

-l’ignorance serait elle aussi  un facteur prépondérant ? Depuis la préhistoire nous avons accumulé une somme de connaissances qui fait que nous avons plus conscience de nous-même, on «  existe  plus «  . Nous nous sommes affranchis de beaucoup de croyances religieuses, de coutumes. La connaissance acquise a ébranlé beaucoup de religion, on sait plus, on « est plus », donc le faux serait opprimant et « soumettant », le vrai, la connaissance seraient donc en opposition, ils iraient dans le sens de ce droit naturel.

-le pathologique serait-il aussi un facteur prépondérant ? Parfois nos droits vont dans le sens de ce droit naturel et nous ne l’utilisons pas. Par exemple, nous vivons  dans une société ou travailler pour le smic ne permet pas de bien se loger, de  bien se nourrir, de bien se chauffer et ceci depuis bien des années. C’est un état de fait (n’est-ce pas des droits fondamentaux, des droits naturels), pourtant le droit à manifester, à s’exprimer existe bel et bien en France depuis des années.

 Comment se fait-il que cet état de fait existe en France ? (malgré le sursaut des gilets jaunes), ne serions-nous pas dans ce cas-là dans le pathologique, peut-être  imbibé depuis des siècles d’une religion chrétienne qui prêche l’amour du prochain, qui est dans le pardon,  dans la symbolique du
sauveur, toutes ces croyances ne seraient-elles pas un grand refouloir de  « saine agressivité » empêchant l’accomplissement de soi (l’autre doit exister plus que nous, on nous le rendra au paradis).
 Sommes-nous assez affranchis de ces croyances ?, ont elles imbibé notre inconscient, la religion nous aurait-elle rendu malades ? 
 
-bien sur ces 3 facteurs (s’ils sont valables) peuvent se combiner et surement avec bien d’autres.
Nous naitrions donc avec un droit naturel à être, exister, nous accomplir, cela ne va-t-il pas tout simplement dans le sens d’un droit  à être libre. 

Ce désir de liberté serait alors inscrit en nous, dans nos gènes, nous ne pourrions pas y déroger. Il serait obligation, il irait dans le sens du devoir, pourrait-on alors échapper  à cette dynamique sans qu’une  voix intérieure nous rappelle à l’ordre ?


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