Droit et devoir d’exister sont-ils les
ennemis de la soumission et de
l’oppression ?
Les droits de l’homme font leur
chemin peu à peu dans toutes les civilisations (exemple : la condition des
femmes à bien évolué celle-ci n’est pas la même depuis un siècle que ce soit en
occident ou dans beaucoup de pays musulmans).
Ceux-ci découleraient d’un droit
naturel, les êtres humains à leur naissance auraient un droit naturel, inné, intrinsèque. Il serait la condition
nécessaire pour notre accomplissement, il nous permettrait d’être, d’exister.
Il existe un autre droit, le
droit positif (écrit ou oral), qui parfois va dans le sens du droit naturel ou
parfois s’y oppose.
Si l’on ne dérogeait pas à notre
droit naturel la vie serait-elle un long fleuve tranquille ? Les rapports humains
seraient ils équilibrés ? (ma liberté s’arrête à partir du moment où elle
empiète sur la liberté de l’autre par conséquent La liberté de l’autre s’arrête
à partir du moment où elle empiète sur la mienne).
Comment se fait-il que ce droit
naturel soit si souvent bafoué ? Pourquoi fondamentalement, il y
a-t-il si souvent un déséquilibre dont le reflet serait la soumission et
l’oppression (soumission et oppression étant indissociables). Dans un idéal ce
déséquilibre n’existerait pas, il serait banni.
Nous pourrions alors nous
interroger sur les facteurs qui génèrent ce déséquilibre.
-pourrions-nous y voir l’œuvre
d’un manque de courage, ne pas se faire imposer la loi du plus fort est
indissociable d’une prise de risque .Ce courage étant proportionnel au risque
que l’on prend, (s’opposer à une dictature demande du courage)
-l’ignorance serait elle
aussi un facteur prépondérant ? Depuis
la préhistoire nous avons accumulé une somme de connaissances qui fait que nous
avons plus conscience de nous-même, on «
existe plus « . Nous nous sommes affranchis de beaucoup de
croyances religieuses, de coutumes. La connaissance acquise a ébranlé beaucoup
de religion, on sait plus, on « est plus », donc le faux serait opprimant et «
soumettant », le vrai, la connaissance seraient donc en opposition, ils iraient
dans le sens de ce droit naturel.
-le pathologique serait-il aussi
un facteur prépondérant ? Parfois nos droits vont dans le sens de ce droit
naturel et nous ne l’utilisons pas. Par exemple, nous vivons dans une société ou travailler pour le smic
ne permet pas de bien se loger, de bien
se nourrir, de bien se chauffer et ceci depuis bien des années. C’est un état
de fait (n’est-ce pas des droits fondamentaux, des droits naturels), pourtant
le droit à manifester, à s’exprimer existe bel et bien en France depuis des
années.
Comment se fait-il que cet état de fait existe
en France ? (malgré le sursaut des gilets jaunes), ne serions-nous pas dans ce
cas-là dans le pathologique, peut-être
imbibé depuis des siècles d’une religion chrétienne qui prêche l’amour du prochain, qui est dans le
pardon, dans la symbolique du
sauveur, toutes ces croyances ne seraient-elles
pas un grand refouloir de « saine agressivité » empêchant l’accomplissement de soi (l’autre doit exister
plus que nous, on nous le rendra au paradis).
Sommes-nous assez affranchis de ces croyances
?, ont elles imbibé notre inconscient, la religion nous aurait-elle rendu malades ?
-bien sur ces 3 facteurs (s’ils
sont valables) peuvent se combiner et surement avec bien d’autres.
Nous naitrions donc avec un droit
naturel à être, exister, nous accomplir, cela ne va-t-il pas tout simplement
dans le sens d’un droit à être libre.
Ce
désir de liberté serait alors inscrit en nous, dans nos gènes, nous ne
pourrions pas y déroger. Il serait obligation, il irait dans le sens du devoir,
pourrait-on alors échapper à cette
dynamique sans qu’une voix intérieure
nous rappelle à l’ordre ?
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