QU'EST QUE LA DIALECTIQUE ?
« Tout s’écoule et rien ne reste
» (Héraclite)
La dialectique est une méthode de pensée et d’interprétation du monde –
du monde naturel comme de la société humaine. C’est une façon d’observer
l’univers qui part du principe que tout est dans un état constant de flux et de
changement. Mais ce n’est pas tout.
La dialectique explique que le changement et le mouvement impliquent des
contradictions et ne peuvent exister qu’à travers des contradictions. Les
choses n’évoluent pas suivan t une
ligne régulière et ininterrom pue,
mais suivan t une ligne qui est
ponctuée par des périodes de changement soudain et explosif. Pendant de telles
périodes, les changements lents et cumulatifs (changements quantitatifs)
subissent une rapide accélération au cours de laquelle la quantité se
transforme en qualité. La dialectique est la logique de la contradiction.
Lorsque nous contemplons le monde qui nous entoure, il nous apparaît au
premier abord comme un immense et étonnamment complexe enchaînement de
phénomènes, un enchevêtrement apparemment infini de changements, de cause et
d’effets, d’actions et de réactions.
La force motrice de l’investigation scientifique est précisément la volonté de jeter une lumière rationnelle sur ce labyrinthe déroutant, de le comprendre pour le conquérir. On cherche des lois qui nous permettent de séparer le particulier du général, l’accidentel du nécessaire, et de comprendre les forces qui donnent naissance aux phénomènes auxquels nous sommes confrontés. Comme l’écrit le physicien etphilo sophe anglais David Bohm :
La force motrice de l’investigation scientifique est précisément la volonté de jeter une lumière rationnelle sur ce labyrinthe déroutant, de le comprendre pour le conquérir. On cherche des lois qui nous permettent de séparer le particulier du général, l’accidentel du nécessaire, et de comprendre les forces qui donnent naissance aux phénomènes auxquels nous sommes confrontés. Comme l’écrit le physicien et
"Dans la nature, rien n’est
constant. Tout est dans un état de transformation permanente, de mouvement et
de changement. Cependant, nous découvrons que rien ne surgit de nulle part,
sans rapport avec ce qui existait préalablement.
De la même façon, rien ne disparaît sans laisser de traces, c’est-à-dire sans contribuer à des phénomènes existant ultérieurement.
Cette caractéristique générale du monde peut être exprimée par un principe qui résume les conclusions d’un vaste domaine d’expériences diverses et qui n’a jamais été contredit par quelque observation ou expérience – scientifiques ou non – que ce soit, à savoir que toute chose dérive d’autre chose et donne lieu à encore autre chose. »
De la même façon, rien ne disparaît sans laisser de traces, c’est-à-dire sans contribuer à des phénomènes existant ultérieurement.
Cette caractéristique générale du monde peut être exprimée par un principe qui résume les conclusions d’un vaste domaine d’expériences diverses et qui n’a jamais été contredit par quelque observation ou expérience – scientifiques ou non – que ce soit, à savoir que toute chose dérive d’autre chose et donne lieu à encore autre chose. »
La thèse fondamentale de la
dialectique est que tout est dans un processus permanent de transformation, de
mouvement et de changement. Même lorsqu’il nous semble que rien ne se passe, la
matière est sans cesse en train de changer. Les molécules, les atomes et les
particules subatomiques sont constamment en mouvement. La dialectique est donc
essentiellement une interprétation dynamique des phénomènes et des processus
qui se déroulent à tous les niveaux de la matière organique et inorganique."
Cette idée est tellement essentielle à la dialectique que Marx et Engels
considéraient le mouvement comme la caractéristique la plus fondamentale de la
matière.
Comme c’est souvent le cas, Aristote avait déjà anticipé sur cette notion dialectique. Il écrivait :
« Par conséquent la première et véritable signification de la " nature " est l’essence des choses qui contiennent en elles-mêmes le principe de mouvement. ») Il ne s’agit pas de la conception mécanique d’après laquelle le mouvement serait communiqué à une masse inerte par un force « externe », mais d’une conception complètement différente de la matière comme étant elle-même en état de mouvement permanent.
Ici, la matière et le mouvement (l’énergie) sont une seule et même chose, une même idée formulée de deux manières différentes. La théorie d’Einstein sur l’équivalence de la masse et de l’énergie a brillamment confirmé cette idée. Engels l’exprimait de la manière suivan te
:
Comme c’est souvent le cas, Aristote avait déjà anticipé sur cette notion dialectique. Il écrivait :
« Par conséquent la première et véritable signification de la " nature " est l’essence des choses qui contiennent en elles-mêmes le principe de mouvement. ») Il ne s’agit pas de la conception mécanique d’après laquelle le mouvement serait communiqué à une masse inerte par un force « externe », mais d’une conception complètement différente de la matière comme étant elle-même en état de mouvement permanent.
Ici, la matière et le mouvement (l’énergie) sont une seule et même chose, une même idée formulée de deux manières différentes. La théorie d’Einstein sur l’équivalence de la masse et de l’énergie a brillamment confirmé cette idée. Engels l’exprimait de la manière su
"Le mouvement, au sens le plus
général, conçu comme mode d’existence de la matière, comme son attribut
inhérent, embrasse tous les changements et tous les processus qui se produisent
dans l’univers, du simple changement de lieu jusqu’à la pensée"
.
Donc " TOUT S’ÉCOULE ET RIEN
NE RESTE"
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