« L'HOMME EST UN LOUP POUR
L'HOMME »
= l'homme se comporte en prédateur vis à vis de ses
semblables.
Cet énoncé vient de PLAUTE dans la Comédie des
Anes. L'homme prend pour un loup l'homme qu'il ne connaît pas : peur de
l'inconnu.
L’homme est le seul animal capable d'humilier son
semblable pour le seul plaisir de ressentir, par contraste, sa supériorité.
Il a été vulgarisé par HOBBES.
A « l'état de nature », l'égoïsme
de l'autoconservation entraîne une rivalité généralisée (guerre de tous contre
tous). Les rapports de chacun avec tous les autres sont commandés par
l'impératif de la survie individuelle.
L'homme ressemble à un être sans scrupule
poursuivant si besoin ses intérêts au détriment des autres : vision
pessimiste de la nature humaine.
Le loup est l'ennemi, celui dont on a tout à
craindre et contre lequel il faut se protéger.
Cette maxime existe dans le langage courant, elle
dépasse énormément ce statut.
Cet état d'esprit se traduit dans des actes
concrets.
L'esclavage. Pour KARL MARX l'état d'harmonie
originel est rompu par la situation du dominant sur le dominé.
L'immoralité « L'homme n'est pas un être
doux » ...il a un « penchant à l'agression » ...il « n'est
pas cet être débonnaire » nous dit FREUD.
Les violences, les guerres. NIETZSCHE parle de
cruauté innée chez l'homme.
Les haines. SARTRE dans Huit Clos considère que
« l'enfer c'est les autres ».« Si les rapports avec
autrui sont tordus, viciés, alors l'autre ne peut être que l'enfer »
Pour FREUD le penchant naturel de l'homme est
l'agression, « la passion pour le meurtre est premier » .
Tout être humain, dès le plus jeune âge, subit des
mauvaises influences. Pour faire des études il faut jouer des coudes. Puis la
vie active peut s’avérer un combat. Certaines réussites professionnelles
proviennent de nombreuses éliminations.
L'HOMME N'EST PAS UN LOUP POUR L'HOMME
= il s'avère naturellement bon
Il se rend compte de la médisance : référons
nous à l'histoire de la poule déplumée tout au long du chemin.
Le vrai héro de guerre brave les dangers pour
sauver un camarade au dépend sa vie. Il s'agit d'entraide et de dévouement ROUSSEAU dans le contrat social écrit que
« l'homme est bon ; je m'aime trop pour haïr ».
« l'homme est bon ; je m'aime trop pour haïr ».
Les époux échangent des consentements sincères lors
de leur mariage. L'esprit maternel permet de tisser un lien très fort. GANDHI
proclame dans son discours sur la paix lors de la marche du sel «
l'amour est la force la plus puissante que possède le monde.
Les plus démunis bénéficient des actions des frères
d'Emmaüs de l'abbé Pierre. Pour Socrate « nul n'est méchant
volontairement » « l'homme est l'ami de l'homme ».
L'altruisme est présent. « Aimez-vous les
uns les autres...à ceci tous connaitrons que vous êtes mes disciples »
dit le CHRIST.
Pour SPINOZA « l'homme est un dieu pour
l'homme » par la cité, le travail solidaire, l'entraide, l'amour.
MARTIN LUTHER KING a montré son engagement dans son
discours « I have a dream ».
Le bouddhisme prêche la compassion, la tolérance,
la solidarité, la non-violence.
A Marinalida un groupe de personnes veut
concrétiser cette idée en Espagne.
QU'EN PENSER ?
Allons-nous choisir les côtés positifs ou négatifs.
BERGSON expose les rapports « étrangers/compatriotes »
qui sont compatibles.
MONTAIGNE se demande « comment dialoguer
sans haine » ?
Dans la nature les deux possibilités coexistent.
L'être humain qui en fait partie est bivalent.
Il peut ainsi fonder une civilisation.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
1 - Tout commentaire anonyme (sans mail valide) sera refusé.
2 - Avant éventuelle publication votre message devra être validé par un modérateur.