L'hybridation ses semences : privatisation du vivant en question ?
La science est très claire sur ce
principe.
Ernst Mayer en 1942 2,3,4: « une
espèce est une population ou un ensemble de populations dont les individus
peuvent effectivement ou potentiellement se reproduire entre eux et engendrer
une descendance viable et féconde, dans des conditions naturelles »
.
Voilà les faits, on
remarquera que la crainte de la privatisation du vivant ne fait plus allusion à
une pollution des sols ou une nocivité de nos produits agricoles.
Elise Lucet dans son émission «
Cash Investigation France2 » qui porte directement sur le sujet, en tentant de
désigner un problème grave, à bien essayé pendant de longues minutes d’expliquer
que cela participe à une standardisation et une perte de nutriment
préjudiciable pour notre santé. L’argument ne tient pas, car ce n’est pas parce
qu’une tomate a perdu du goût qu’elle va vous donner le cancer.
Cette crainte de la privatisation
du vivant défendue par les écologistes repose sur des observations justes et
réelles, sans mettre en causes de vrais problèmes environnementaux, pour une
fois que la planète n’est pas en danger profitons-en pour réfléchir plus
sereinement.
Donc nous sommes bien sur un
problème simplement d’interprétation d’un phénomène observable rationnellement.
Et des interprétations il n’y en a que deux possible, et c’est pour moi la
raison pour laquelle les pouvoirs publics ne feront jamais rien contre ce
phénomène.
La 1° interprétation : c’est la
sagesse, l’acceptation d’un progrès technique qui participe à l’augmentation
des récoltes que l’on observe depuis 50 ans.
La 2° interprétation : la
contestation qui serait un vaste complot entre les semenciers, les pouvoirs
publics (la loi Française et les brevets américains qui protègent les
semenciers), la recherche, et pour finir les agriculteurs qui persistent dans
le conventionnel. Les enjeux contemporains sont difficiles, les sujets de
craintes sont innombrables et il est de plus en plus difficile de distinguer
les vrais problèmes des fausses croyances idéologiques. Les causalités ne
doivent pas être l’objet de déductions toute faites. Le pouvoir est en grande
difficulté de légitimité, perte de confiance des citoyens dans les
institutions, contestations, Gilets jaunes, il surjoue l’écologie pour
retrouver du sens, pour tenter d’exister et de garder le pouvoir.
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