Ça va chauffer !?
Ou, comment se construit une idéologie.
Il parait que ça va chauffer.
Nous avons tous « appris » cela – très officiellement (2007) - après
une réunion du groupe de Bilderberg, suivie en France du Grenelle de l’environnement.
La planète se réchauffait, le CO2 était mis à l’index et les citoyens tous
coupables d’incivisme écologique. Un concept nouveau était né, celui de « réchauffement
climatique d’origine anthropique ». Quelques années auparavant une Groupe
d’Experts Intergouvernemental sur l’Evolution du Climat (GIEC) avait publié un
volumineux rapport qui …s’opposait à la thèse alors en vigueur : le
refroidissement climatique ! La notion de réchauffement anthropique est
récente.
Dans les années 1970, la crainte
principale des climatologues était le refroidissement de la planète. En 1978,
notent Mazur et lee (1993, cité par Korhola 2014, p. 100), «une réunion internationale de chercheurs sur
le climat arriva à la conclusion unanime qu'au moins une chose est certaine: le
climat de la terre est en train de se refroidir ». L’un des plus farouches
partisans de cette thèse était Jim Hansen, de la NASA.
Mais comment donc sommes-nous passés en si peu de temps (alors que
les découvertes scientifiques demandent des dizaines d’années avant de pouvoir
être validées et de faire consensus) du
« refroidisme » au « réchauffisme ». ? L’histoire
nous a, par contre, montré que toute
idéologie peut assez facilement faire une percée majeure dans les consciences
si elle est promue par deux vecteurs classiques :
1 - Les
« machins » bureaucratiques : en l’occurrence émanant de l’ONU
qui ne tardèrent pas à trouver une opportunité à leur propre essor : l’OMM
(Organisation météorologique mondiale), le PNUE et le PNUD (programmes des nations unies pour l’environnement
– le développement). Ce sont le PNUD et l’OMM qui fondèrent le GIEC. Il nous
fait citer la CCNUCC (convention cadre des nations unies sur les changements
climatiques.
2 - Des hommes politiques : Olof Palme, premier ministre suédois ; dont le conseiller scientifique et ami fera partie du GIEC dès 1973. Al Gore que l’on retrouve très ami avec ….Jim Hansen, de la NASA (le refroidiste des années 70 !) et qui finance le film « une vérité qui dérange », film dans lequel un juge de Londres y relèvera 9 erreurs ou approximations, et demandera que ce film politique ne soit présenté dans les écoles (anglaises) qu'avec une notice présentant des points de vue différents, Margareth Thatcher, T. Blair, etc …..
-
Notons que la Chine, l’Inde, les pays en voie de
développement en général ne furent et ne sont toujours pas très … chauds pour
adhérer au discours dominant !
Le réchauffisme ambiant
s’adosse-t-il a des recherches et données scientifiquement vérifiées. Notons
que la climatologie n’est enseignée nulle part et pour cause. Cette discipline
est au croisement de plusieurs autres au point de ne pas encore avoir trouvé
des assises assez solides pour que soit créée une science climatologique. C’est
donc un abus de langage de se prétendre « climatologie » si on ne
précise pas le domaine de validité dans lequel on exerce cette discipline.
Tout ce qui nous est asséné à
longueur d’émissions, d’infos, etc…
provient toujours d’un seul et même document. Non pas des trois gros
rapports de 1500 pages, ni même du « rapport de synthèse » de 100
pages, mais des trente pages du : « résumé pour les décideurs ».
On y explique comment la hausse
du CO2 (et des autres gaz à effet de serre comme le méthane) entraîne
nécessairement la hausse de la température. Celle-ci a été de 0,7°C au cours du
XXe siècle. La raison en est l'effet de serre: ces gaz piègent la chaleur du
rayonnement solaire qui sans eux serait en partie réfléchi et renvoyé vers la
troposphère. Le texte insiste beaucoup sur le caractère unique de cette cause:
«il est extrêmement probable que les
émissions de anthropiques de gaz à effet de serre sont la cause dominante du
réchauffement observé depuis la moitié du XXe siècle». Ce qui est vrai pour
le passé l'est également pour le futur. La relation établie permet de faire des
projections pour l'ensemble du XXe siècle. Le Résumé ne donne guère de
précisions sur les méthodes de prévision (« un ensemble de modèles mathématiques ») ni sur les résultats obtenus
(une augmentation de 3 °C à
6 °C en 2100, sans données précises sur les années intermédiaires.
6 °C en 2100, sans données précises sur les années intermédiaires.
Peu ou pas d’informations sur le recueil des données alors qu’à l’échelle de la planète les causes du réchauffement sont forcément poly factorielles. Aucune analyses sur les interactions avec notre soleil. Et ignorance totale des variations climatiques récentes à l’échelle de 5000 années passées ou encore de 1850 à nos jours. Et critiquer le GIEC c’est se voir insulté publiquement, chassé de l’université. Le Pape part lui aussi à la croisade pour le bien et se fend d’une encyclique « Laudato si » (loué soit-tu) !. le pape a averti : « les puissants de la terre que Dieu les jugera s’ils ont œuvré afin que l’environnement ne soit pas détruit ». Notre empreinte carbone pourrait bien entrer en compte lors du Jugement dernier J
Quelques faits : Le cas de la France n'est pas nécessairement
représentatif (de l'évolution du globe), mais il est parlant, et intéressant
pour le public français. Le ministère de l'Agriculture, sur un sitefacilement
accessible(www.agreste.agricuture.gouv.fr/ conjoncturelle-bulletin),
donne pour la période 1997-2014 les températures mensuelles pour 6 grandes
régions de la France métropolitaine. On a calculé des températures annuelles
moyennes pour chaque région, puis des températures annuelles pour la France (en
faisant la moyenne simple des régions). Les résultats sont présentés dans la
Figure ci-contre.
Le tableau fait apparaître une
remarquable stabilité des températures au cours de la période considérée. La
pente de la droite d'ajustement (-0,004) est même négative, ce qui indiquerait une légère diminution des
températures; en réalité cette pente est si faible ( 4 millièmes de degré par
an) qu'elle est inférieure aux erreurs de mesure, et n'indique rien d'autre
qu'une indiscutable stabilité. L'examen des évolutions par région, ou par
saison, ne modifie pas cette information. Mais
un sondage Havas/Ipsos de 2015 conclue que 56% des sondés affirment
« ressentir l’augmentation des température » ( « Mettez-vous à genoux et bientôt vous
croirez » Pascal)
Les données disponibles
pour le globe font également apparaître la stabilité des températures.
Considérons les séries produites par l'Université d'Alabama à Hunstville, à
partir des observations des satellites de la NOAA. Ces données, mensuelles,
n'existent qu'à partir de 1979. Elles sont présentées sous la forme
«d'anomalies» par rapport à la moyenne des années 1981-2010. Elles sont
reproduites dans la figure ci-contre. La figure montre assez clairement la
hausse des températures durant les années 1979-1997, suivie d'une
quasi-stagnation durant la période suivante. Pour cette période, c'est-à-dire pour les 18 dernières années,
de 1997 à 2004, une analyse de
régression donne: Dtempérature = 0,00996*année
- 19,81 R2 = 1,143 (0,00612) (12,240). La pente de la tendance (+0,00996) est
très faible. Elle signifie que la
température moyenne du globe, au cours de la période considérée, a augmenté en
moyenne d'un centième de degré par an.
Pendant cette période, pourtant,
les rejets de CO2 ont atteint des niveaux jamais connus, et la concentration en
CO2 de l'atmosphère a continué son ascension: entre 1997 et 2014, elle a
augmenté de 35 ppm, ce qui est considérable puisque cela représente le tiers de
l'augmentation enregistrée entre le début de la révolution industrielle et les
années 1990. Cette augmentation des concentrations de CO2 aurait du entraîner
une hausse de température de 0,28 degré; et une telle hausse se situe dans la
partie basse de la fourchette des prédictions du GIEC. Par rapport aux modèles
du GIEC, la température se trompe de 0,3 degré!
Le réchauffisme, une doctrine catastrophiste comme d’autres,
ne serait-il au fond que la bonne conscience d’un Occident riche face des
milliards d’humains dans la pauvreté ?
Ne désespérons pas, on les enverra sur Mars …
Documentation extraite de "L'idéologie du réchauffement - Science molle doctrine dure" -
R. Prud'homme - 2015, Editions de l'artilleur.
R. Prud'homme - 2015, Editions de l'artilleur.
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