Les règles de la propagande de guerre
Comment "nos" médias ont-ils couvert les diverses guerres qui ont suivi la première guerre du Golfe ? Peut-on dresser des constats communs ? Existe-t-il des règles incontournables de la « propagande de guerre » ? Oui.
1. Cacher les intérêts. Nos gouvernements se battent pour les droits de l’homme, la paix ou quelque autre noble idéal. Ne jamais présenter la guerre comme un conflit entre des intérêts économiques et sociaux opposés.
2. Diaboliser. Pour obtenir le soutien de l’opinion, préparer chaque guerre par un grand médiamensonge spectaculaire. Puis continuer à diaboliser l’adversaire particulièrement en ressassant des images d’atrocités.
3. Pas d’Histoire ! Cacher l’histoire et la géographie de la région. Ce qui rend incompréhensibles les conflits locaux attisés, voire provoqués par les grandes puissances elles-mêmes.
4. Organiser l’amnésie. Eviter tout rappel sérieux des précédentes manipulations médiatiques. Cela rendrait le public trop méfiant.
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La ploutocratie de l’Ouest va à la chasse à l’ours
06
août
Le statu quo de post-guerre froide en Europe de l’Est, sans parler dans l’Europe de L’Ouest, est maintenant mort.
Pour la ploutocratie occidentale, soit 0.00001 % en haut, les réels
Maîtres de l’Univers, la Russie est le nec plus ultra ; un trésor
immense de ressources minérales, forêts, eau immaculée, minéraux,
pétrole et gaz. Suffisant pour conduire n’importe quel jeu de guerre
NSA-CIA Orwellien/Panoptique à l’extase. Comment bondir et tirer profit
d’un butin si formidable ?
Entrez dans le Globocop OTAN. À peine sortie d’avoir été poussé par derrière par un groupe de guerriers montagnards avec des Kalashnikovs, l’Organisation du traité de l’Atlantique Nord pivote maintenant rapidement – comme ce vieux Mackinder au jeu de Brzezinski – vers la Russie. Le plan sera mis en place lors du sommet du groupe début septembre au Pays de Galles.
Pendant ce temps, la tragédie MH17 subit une rapide métamorphose. Quand les observations sur place par cet observatoire OSCE canadien (regarder la vidéo soigneusement) sont composées de cette analyse d’un pilote allemand, une forte probabilité désigne l’auto-canon de 30 mm du Su-25 Ukrainien tirant sur le cockpit de MH17 , provoquant la décompression instantanée et à l’accident.
Aucun missile – pas même un missile air-air R-60M, sans parler d’un BUK (l’étoile initiale, du dispositif étasunien). Les nouveaux récits possibles collent avec le récit sur place du témoin oculaire maintenant curieusement « disparu » selon la BBC. Résultat : le MH17 arrangé comme un faux drapeau, planifié par les Etats-Unis et saboté par Kiev. On peut à peine imaginer les répercussions géopolitiques tectoniques si le faux drapeau devait être vraiment confirmé.
La Malaisie a amené les enregistreurs de vol au Royaume-Uni ; cela signifie l’OTAN, et cela explique clairement la manipulation par la CIA. Le vol AH5017 d’Air Algérie est tombé après le MH17. L’analyse a déjà été déchiffrée. C’est à se demander pourquoi cela prend tant de temps pour les boîtes noires du MH17 d’être analysées/tripotées.
Après, il y a le jeu des sanctions : La Russie reste coupable – sans évidence – ainsi donc elle doit être punie. L’UE a suivi de façon abjecte la Voix de Son Maître et a adopté toutes les sanctions dures contre la Russie dont ils discutaient la semaine dernière.
Pourtant il y a des échappatoires. Moscou aura réduit l’accès aux marchés de l’euro et du dollar US. Les banques russes appartenant à l’Etat ont l’interdiction de vendre des actions ou des obligations à l’Ouest. Pourtant la Sberbank, la plus grande de la Russie, n’a pas été touchée.
Donc la Russie à court et moyen terme devra se financer elle même. Bien, les banques chinoises pourraient remplacer facilement ce genre de prêt. N’oubliez pas le partenariat stratégique Russie-Chine. Comme si Moscou avait besoin d’un autre avertissement que la seule façon d’aller de l’avant est de plus en plus d’éviter le système du dollar US.
Les nations de l’UE souffriront. Bravo. BP a en en jeu 20 % dans Rosneft, et est déjà déboussolé. ExxonMobil, le norvégien Statoil et Shell seront aussi affectés. Les sanctions ne touchent pas l’industrie du gaz ; maintenant cela aurait propulsé la stupidité contre-productive de l’UE à des niveaux intergalactiques. La Pologne – qui reproche hystériquement à Moscou tout sous le soleil – reçoit plus de 80 % de son gaz de la Russie. Le non moins véhément des Etats baltes, comme la Finlande, reçoit 100 %.
L’interdiction de marchandises de double usage – applications civiles et militaires – affectera de façon négative l’Allemagne, principal exportateur de l’UE en Russie. Sur la défense, le Royaume-Uni et la France souffriront ; le Royaume-Uni n’a pas moins de 200 licences de vente d’ armes et de lanceurs de missile liés à la Russie. Pourtant la vente de la France pour de 1.2 milliard d’euros (1.6 milliard de dollars) de navires d’assaut Mistral en Russie continuera.
Mais le vrai c’est sans aucun doute le conseiller économique de Poutine Sergei Glazyev. Une de ses thèses clés est que les affaires européennes doivent être vraiment prudentes pour protéger leurs intérêts puisque les Etats-Unis essaient « d’enflammer une guerre en Europe et une Guerre froide contre la Russie ».
C’est, cependant l’obus ultime – livré par un froid et calme Glazyev. Regardez soigneusement. Ce que Glazyev a dit mélangé avec quelques commentaires exceptionnels mène ici à une conclusion inévitable : les secteurs clés de la ploutocratie de L’Ouest veulent une guerre toujours mal définie avec la Russie. Et le Saint-Graal du journalisme – ne jamais se fier à rien jusqu’à ce que ce ne soit officiellement démenti – le confirme.
Le Plan A de l’OTAN est d’installer des batteries de missile en Ukraine ; c’est déjà en train d’être discuté en détail pour la réunion au sommet de l’OTAN au Pays de Galles du début septembre. Inutile de dire, que si cela arrive, pour Moscou, que cette voie est au-delà d’une ligne rouge ; cela impliquerait une première capacité de frappe aux régions frontalières de l’Ouest de la Russie.
Le Plan A version courte de Washington, pendant ce temps, est d’organiser un coin pour les fédéralistes dans l’est de l’Ukraine et la Russie. Cela implique le financement progressif, direct de Kiev parallèlement à la mise en place, via des conseillers US déjà sur le terrain et un vaste armement, d’une énorme armée par procuration (presque 500 000 vers la fin de l’année, selon la projection de Glazyev). La fin de partie sur le terrain devrait isoler les fédéralistes sur une très petite région.Le Président ukrainien Petro Poroshensko a été affirmatif en disant que cela devrait arriver vers le début septembre. Sinon, vers la fin de 2014.
Aux Etats-Unis, et la grande affaire qu’est l’UE, s’est développé un truc grotesque, présentant Poutine comme un nouveau Oussama Ben Laden Stalinien. Jusqu’à présent, sa stratégie en Ukraine était d’être patient – ce que j’ai appelé Vlad Lao Tzu – regarder le gang de Kiev se pendre lui-même en essayant de s’asseoir avec l’UE d’une manière civilisée pour travailler pour une solution politique.
Maintenant , il se peut que nous soyons face à un changement de jeu, parce que l’évidence qui progresse, ce que Glazyev et l’intel russe ont transmis à Poutine, pointe l’Ukraine comme un champ de bataille potentiel ; menant une offensive concertée pour le changement de régime à Moscou ; une offensive concerté visant une Russie déstabilisée ; et même la possibilité d’une provocation définitive.
Moscou, allié avec le BRICS, travaille activement pour contourner le dollar US – qui est l’ancrage d’une économie de guerre US parallèlement basée sur l’impression de billets verts sans valeur. Le progrès est lent, mais tangible ; pas seulement le BRICS mais les aspirants au BRICS, le G-77, le Mouvement des Non alignés (NAM), le Sud Mondial tout entier en ont absolument marre de l’intimidation continuelle de l’Empire du Chaos et veulent un autre paradigme dans les relations internationales. Les Etats-Unis comptent sur l’OTAN – qu’ils manipulent à volonté – et le chien fou d’ Israël ; et peut-être le GCC, les pétromonarchies Sunnites partenaires dans le carnage de Gaza, qui peuvent être achetées/faites taire en un claquement de doigt.
La tentation pour Poutine d’envahir l’Est de Ukraine en 24 heures et de réduire les milices de Kiev en poussière doit avoir été surhumaine. Surtout avec l’inflation de démence : missiles balistiques en Pologne et bientôt en Ukraine ; bombardement manquant de discernement de civils à Donbass ; la tragédie du MH17 ; l’hystérique diabolisation de L’Ouest.
Enfin, Poutine « n’envahira » pas l’Ukraine parce que l’opinion publique russe ne le veut pas. Moscou continuera à soutenir le mouvement de résistance de facto au Donbass. Souvenez-vous : d’ici deux mois environ, le Général Hiver va commencer à s’installer dans les pâturages ukrainiens pillés par le FMI.
Le plan de paix allemand-russe divulgué sera exécuté sur le corps mort du collectif de Washington. Ce Nouveau Grand Jeu, dans une large mesure, il s’agit aussi d’empêcher l’intégration économique Russie-UE via l’Allemagne, qui fait parti d’une intégration eurasienne totale incluant la Chine et ses innombrables Routes de la Soie.
Si le commerce de la Russie avec l’UE – environ 410 milliards de dollars en 2013 – va prendre un coup à cause des sanctions, donc cela explique aussi clairement un mouvement vers l’Est. Qui implique une syntonie fine russe s’accordant parfaitement au projet d’Union Économique eurasien. Ce n’est la grande Europe de Lisbonne à Vladivostok – l’idée originale de Poutine. Entrer dans l’Union eurasienne comme un frère d’armes des innombrables Routes de Soie de la Chine. Enfin, cela explique une forte association Russie-Chine clairement au cœur de l’Eurasia – et cela est toujours l’anathème absolu pour les Maîtres de l’Univers.
Ne vous trompez pas, le partenariat stratégique Russie-Chine continuera à évoluer très vite – avec Pékin en symbiose avec les ressources naturelles et militaires et technologiques immenses de Moscou. Sans parler des avantages stratégiques. On pourrait dire que ce n’est pas arrivé depuis Genghis Khan. Mais cela ne ressemble pas à Xi Jinping de devenir Khan pour soumettre la Sibérie et au-delà.
La Guerre froide 2.0 est inévitable maintenant parce que l’Empire du Chaos n’acceptera jamais la sphère d’influence de la Russie dans les parties de l’Eurasia (puisqu’il n’accepte pas la Chine). Il n’acceptera jamais la Russie comme un partenaire égal (les exceptionalists ne font pas l’égalité). Et il ne pardonnera jamais à la Russie – aux cotés de la Chine – pour ouvertement défier le grinçant et exceptionnaliste ordre imposé par les Etats-Unis d’Amérique.
Si les Etats-Unis , guidés par ces nullités qui ont le leadership, en désespoir, font un pas au-delà – cela pourrait être un génocide au Donbass ; une attaque de l’OTAN en Crimée ; ou le pire scénario, une attaque contre la Russie elle-même – attention. L’Ours frappera.
Pepe Escobar Asia Times Online Entrez dans le Globocop OTAN. À peine sortie d’avoir été poussé par derrière par un groupe de guerriers montagnards avec des Kalashnikovs, l’Organisation du traité de l’Atlantique Nord pivote maintenant rapidement – comme ce vieux Mackinder au jeu de Brzezinski – vers la Russie. Le plan sera mis en place lors du sommet du groupe début septembre au Pays de Galles.
Pendant ce temps, la tragédie MH17 subit une rapide métamorphose. Quand les observations sur place par cet observatoire OSCE canadien (regarder la vidéo soigneusement) sont composées de cette analyse d’un pilote allemand, une forte probabilité désigne l’auto-canon de 30 mm du Su-25 Ukrainien tirant sur le cockpit de MH17 , provoquant la décompression instantanée et à l’accident.
Aucun missile – pas même un missile air-air R-60M, sans parler d’un BUK (l’étoile initiale, du dispositif étasunien). Les nouveaux récits possibles collent avec le récit sur place du témoin oculaire maintenant curieusement « disparu » selon la BBC. Résultat : le MH17 arrangé comme un faux drapeau, planifié par les Etats-Unis et saboté par Kiev. On peut à peine imaginer les répercussions géopolitiques tectoniques si le faux drapeau devait être vraiment confirmé.
La Malaisie a amené les enregistreurs de vol au Royaume-Uni ; cela signifie l’OTAN, et cela explique clairement la manipulation par la CIA. Le vol AH5017 d’Air Algérie est tombé après le MH17. L’analyse a déjà été déchiffrée. C’est à se demander pourquoi cela prend tant de temps pour les boîtes noires du MH17 d’être analysées/tripotées.
Après, il y a le jeu des sanctions : La Russie reste coupable – sans évidence – ainsi donc elle doit être punie. L’UE a suivi de façon abjecte la Voix de Son Maître et a adopté toutes les sanctions dures contre la Russie dont ils discutaient la semaine dernière.
Pourtant il y a des échappatoires. Moscou aura réduit l’accès aux marchés de l’euro et du dollar US. Les banques russes appartenant à l’Etat ont l’interdiction de vendre des actions ou des obligations à l’Ouest. Pourtant la Sberbank, la plus grande de la Russie, n’a pas été touchée.
Donc la Russie à court et moyen terme devra se financer elle même. Bien, les banques chinoises pourraient remplacer facilement ce genre de prêt. N’oubliez pas le partenariat stratégique Russie-Chine. Comme si Moscou avait besoin d’un autre avertissement que la seule façon d’aller de l’avant est de plus en plus d’éviter le système du dollar US.
Les nations de l’UE souffriront. Bravo. BP a en en jeu 20 % dans Rosneft, et est déjà déboussolé. ExxonMobil, le norvégien Statoil et Shell seront aussi affectés. Les sanctions ne touchent pas l’industrie du gaz ; maintenant cela aurait propulsé la stupidité contre-productive de l’UE à des niveaux intergalactiques. La Pologne – qui reproche hystériquement à Moscou tout sous le soleil – reçoit plus de 80 % de son gaz de la Russie. Le non moins véhément des Etats baltes, comme la Finlande, reçoit 100 %.
L’interdiction de marchandises de double usage – applications civiles et militaires – affectera de façon négative l’Allemagne, principal exportateur de l’UE en Russie. Sur la défense, le Royaume-Uni et la France souffriront ; le Royaume-Uni n’a pas moins de 200 licences de vente d’ armes et de lanceurs de missile liés à la Russie. Pourtant la vente de la France pour de 1.2 milliard d’euros (1.6 milliard de dollars) de navires d’assaut Mistral en Russie continuera.
Pendant ce temps, sur le front de la diabolisation…
Voilà ce que Associated Press lance comme « analyse » et distribue aux journaux dans le monde entier ; c’est une collection de clichés désespérément à la recherche d’une thèse. Dmitri Trenin du Carnegie Moscow Center, fidèle à celui qui paie ses factures, pige bien certaines choses et mal la plupart. David Stockman touche au moins sa bille en déconstruisant les mensonges de l’État de Guerre.Mais le vrai c’est sans aucun doute le conseiller économique de Poutine Sergei Glazyev. Une de ses thèses clés est que les affaires européennes doivent être vraiment prudentes pour protéger leurs intérêts puisque les Etats-Unis essaient « d’enflammer une guerre en Europe et une Guerre froide contre la Russie ».
C’est, cependant l’obus ultime – livré par un froid et calme Glazyev. Regardez soigneusement. Ce que Glazyev a dit mélangé avec quelques commentaires exceptionnels mène ici à une conclusion inévitable : les secteurs clés de la ploutocratie de L’Ouest veulent une guerre toujours mal définie avec la Russie. Et le Saint-Graal du journalisme – ne jamais se fier à rien jusqu’à ce que ce ne soit officiellement démenti – le confirme.
Le Plan A de l’OTAN est d’installer des batteries de missile en Ukraine ; c’est déjà en train d’être discuté en détail pour la réunion au sommet de l’OTAN au Pays de Galles du début septembre. Inutile de dire, que si cela arrive, pour Moscou, que cette voie est au-delà d’une ligne rouge ; cela impliquerait une première capacité de frappe aux régions frontalières de l’Ouest de la Russie.
Le Plan A version courte de Washington, pendant ce temps, est d’organiser un coin pour les fédéralistes dans l’est de l’Ukraine et la Russie. Cela implique le financement progressif, direct de Kiev parallèlement à la mise en place, via des conseillers US déjà sur le terrain et un vaste armement, d’une énorme armée par procuration (presque 500 000 vers la fin de l’année, selon la projection de Glazyev). La fin de partie sur le terrain devrait isoler les fédéralistes sur une très petite région.Le Président ukrainien Petro Poroshensko a été affirmatif en disant que cela devrait arriver vers le début septembre. Sinon, vers la fin de 2014.
Aux Etats-Unis, et la grande affaire qu’est l’UE, s’est développé un truc grotesque, présentant Poutine comme un nouveau Oussama Ben Laden Stalinien. Jusqu’à présent, sa stratégie en Ukraine était d’être patient – ce que j’ai appelé Vlad Lao Tzu – regarder le gang de Kiev se pendre lui-même en essayant de s’asseoir avec l’UE d’une manière civilisée pour travailler pour une solution politique.
Maintenant , il se peut que nous soyons face à un changement de jeu, parce que l’évidence qui progresse, ce que Glazyev et l’intel russe ont transmis à Poutine, pointe l’Ukraine comme un champ de bataille potentiel ; menant une offensive concertée pour le changement de régime à Moscou ; une offensive concerté visant une Russie déstabilisée ; et même la possibilité d’une provocation définitive.
Moscou, allié avec le BRICS, travaille activement pour contourner le dollar US – qui est l’ancrage d’une économie de guerre US parallèlement basée sur l’impression de billets verts sans valeur. Le progrès est lent, mais tangible ; pas seulement le BRICS mais les aspirants au BRICS, le G-77, le Mouvement des Non alignés (NAM), le Sud Mondial tout entier en ont absolument marre de l’intimidation continuelle de l’Empire du Chaos et veulent un autre paradigme dans les relations internationales. Les Etats-Unis comptent sur l’OTAN – qu’ils manipulent à volonté – et le chien fou d’ Israël ; et peut-être le GCC, les pétromonarchies Sunnites partenaires dans le carnage de Gaza, qui peuvent être achetées/faites taire en un claquement de doigt.
La tentation pour Poutine d’envahir l’Est de Ukraine en 24 heures et de réduire les milices de Kiev en poussière doit avoir été surhumaine. Surtout avec l’inflation de démence : missiles balistiques en Pologne et bientôt en Ukraine ; bombardement manquant de discernement de civils à Donbass ; la tragédie du MH17 ; l’hystérique diabolisation de L’Ouest.
Un ours à la patience limitée
Mais Poutine est câblé pour jouer un long jeu. La fenêtre de tir pour une frappe foudroyante a disparu ; ce mouvement de kung fu aurait arrêté l’OTAN sur ses lignes par un fait accompli et le nettoyage ethnique de 8 millions de Russes et de Russophones à Donbass ne se serait jamais développé.Enfin, Poutine « n’envahira » pas l’Ukraine parce que l’opinion publique russe ne le veut pas. Moscou continuera à soutenir le mouvement de résistance de facto au Donbass. Souvenez-vous : d’ici deux mois environ, le Général Hiver va commencer à s’installer dans les pâturages ukrainiens pillés par le FMI.
Le plan de paix allemand-russe divulgué sera exécuté sur le corps mort du collectif de Washington. Ce Nouveau Grand Jeu, dans une large mesure, il s’agit aussi d’empêcher l’intégration économique Russie-UE via l’Allemagne, qui fait parti d’une intégration eurasienne totale incluant la Chine et ses innombrables Routes de la Soie.
Si le commerce de la Russie avec l’UE – environ 410 milliards de dollars en 2013 – va prendre un coup à cause des sanctions, donc cela explique aussi clairement un mouvement vers l’Est. Qui implique une syntonie fine russe s’accordant parfaitement au projet d’Union Économique eurasien. Ce n’est la grande Europe de Lisbonne à Vladivostok – l’idée originale de Poutine. Entrer dans l’Union eurasienne comme un frère d’armes des innombrables Routes de Soie de la Chine. Enfin, cela explique une forte association Russie-Chine clairement au cœur de l’Eurasia – et cela est toujours l’anathème absolu pour les Maîtres de l’Univers.
Ne vous trompez pas, le partenariat stratégique Russie-Chine continuera à évoluer très vite – avec Pékin en symbiose avec les ressources naturelles et militaires et technologiques immenses de Moscou. Sans parler des avantages stratégiques. On pourrait dire que ce n’est pas arrivé depuis Genghis Khan. Mais cela ne ressemble pas à Xi Jinping de devenir Khan pour soumettre la Sibérie et au-delà.
La Guerre froide 2.0 est inévitable maintenant parce que l’Empire du Chaos n’acceptera jamais la sphère d’influence de la Russie dans les parties de l’Eurasia (puisqu’il n’accepte pas la Chine). Il n’acceptera jamais la Russie comme un partenaire égal (les exceptionalists ne font pas l’égalité). Et il ne pardonnera jamais à la Russie – aux cotés de la Chine – pour ouvertement défier le grinçant et exceptionnaliste ordre imposé par les Etats-Unis d’Amérique.
Si les Etats-Unis , guidés par ces nullités qui ont le leadership, en désespoir, font un pas au-delà – cela pourrait être un génocide au Donbass ; une attaque de l’OTAN en Crimée ; ou le pire scénario, une attaque contre la Russie elle-même – attention. L’Ours frappera.
Pepe Escobar est journaliste. Il est aussi l’auteur de :« Globalistan : How the Globalized World is Dissolving into Liquid War » (Nimble Books, 2007) ; « Red Zone Blues : a snapshot of Baghdad during the surge » ; « Obama does Globalistan » (Nimble Books, 2009).
http://www.mondialisation.ca/otanukrainerussie-la-ploutocratie-de-loccident-va-a-la-chasse-a-lours/5394698?utm_source=rss&utm_medium=rss&utm_campaign=otanukrainerussie-la-ploutocratie-de-loccident-va-a-la-chasse-a-lours /
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