vendredi 21 décembre 2018

Sujet du 26 Déc. 2018 : « Tout ce qui naît de la raison ne peut être sujet à l’excès » Spinoza


    « Tout ce qui naît de la raison ne peut être sujet à l’excès » Spinoza

Deux philosophes ont en commun d’avoir vu - en amont de toute Dialectique de la raison - que les procédés et les dispositifs d’abstraction du sujet et de subjectivation de la raison, instaurés initialement en vue d’assurer la maîtrise des hommes sur la nature et du sujet sur l’objectivité, devaient se renverser en leur contraire et finalement engendrer un sujet impuissant parce que dominé par ce dont il s’est lui-même séparé. Il s’agit de Marx et de Spinoza.         
           
Laissons la parole à Spinoza (Ethique II, Proposition II) :    

« Bien que la nature des choses ne permette pas de doute à ce sujet, je crois cependant qu'à moins de leur donner de cette vérité une confirmation expérimentale, les hommes se laisseront difficilement induire à examiner ce point d'un esprit non prévenu ; si grande est leur persuasion que le Corps tantôt se meut, tantôt cesse de se mouvoir au seul commandement de l’âme, et fait un grand nombre d'actes qui dépendent de la seule volonté de l’âme et de son art de penser.

Personne, il est vrai, n'a jusqu'à présent déterminé ce que peut le Corps, c'est-à-dire l'expérience n'a enseigné à personne jusqu'à présent ce que, par les seules lois de la Nature considérée en tant seulement que corporelle, le Corps peut faire et ce qu'il ne peut pas faire à moins d’être déterminé par l'Ame. Personne en effet ne connaît si exactement la structure du Corps qu'il ait pu en expliquer toutes les fonctions, pour ne rien dire ici de ce que l'on observe maintes fois dans les Bêtes qui dépasse de beaucoup la sagacité humaine, et de ce que font très souvent les somnambules pendant le sommeil, qu'ils n'oseraient pas pendant la veille, et cela montre assez que le Corps peut, par les seules lois de sa nature, beaucoup de choses qui causent à son Ame de l'étonnement.
Nul ne sait, en outre, en quelle condition ou par quels moyens l'Ame meut le Corps, ni combien de degrés de mouvement elle peut lui imprimer et avec quelle vitesse elle peut le mouvoir. D'où suit que les hommes, quand ils disent que telle ou telle action du Corps vient de l'Ame, qui a un empire sur le Corps, ne savent pas ce qu'ils disent et ne font rien d'autre qu'avouer en un langage spécieux leur ignorance de la vraie cause d'une action qui n'excite pas en eux d'étonnement.

Mais, dira-t-on, que l'on sache ou que l'on ignore par quels moyens l'Ame meut le Corps, on sait cependant, par expérience, que le Corps serait inerte si l'Ame humaine n'était apte à penser. On sait de même, par expérience, qu'il est également au seul pouvoir de l’âme de parler et de se taire et bien d'autres choses que l'on croit par suite dépendre du décret de l’âme. Mais, quant au premier argument, je demande à ceux qui invoquent l'expérience, si elle n'enseigne pas aussi que, si de son côté le Corps est inerte, l'Ame est en même temps privée d'aptitude à penser ?

Quand le Corps est au repos dans le sommeil, l’âme en effet reste endormie avec lui et n'a pas le pouvoir de penser comme pendant la veille. Tous savent aussi par expérience, à ce que je crois, que l'Ame n'est pas toujours également apte à penser sur un même objet, et qu'en proportion de l'aptitude du Corps à se prêter au réveil de l'image de tel ou tel objet, l’âme est aussi plus apte à considérer tel ou tel objet. Dira-t-on qu'il est impossible de tirer des seules lois de la nature, considérée seulement en tant que corporelle, les causes des édifices, des peintures et des choses de cette sorte qui se font par le seul art de l'homme, et que le Corps humain, s'il n'était déterminé et conduit par l'Ame, n'aurait pas le pouvoir d'édifier un temple ?

J'ai déjà montré qu'on ne sait pas ce que peut le Corps ou ce qui se peut tirer de la seule considération de sa nature propre et que, très souvent, l'expérience oblige à le reconnaître, les seules lois de la Nature peuvent faire ce qu'on n'eût jamais cru possible sans la direction de l'Ame ; telles sont les actions des somnambules pendant le sommeil, qui les étonnent eux-mêmes quand ils sont éveillés. Je joins à cet exemple la structure même du Corps humain qui surpasse de bien loin en artifice tout ce que l'art humain peut bâtir, pour ne rien dire ici de ce que j'ai montré plus haut : que de la Nature considérée sous un attribut quelconque suivent une infinité de choses. Pour ce qui est maintenant du second argument, certes les affaires des hommes seraient en bien meilleur point s'il était également au pouvoir des hommes tant de se taire que de parler, mais, l'expérience l'a montré surabondamment, rien n'est moins au pouvoir des hommes que de tenir leur langue, et il n'est rien qu'ils puissent moins faire que de gouverner leurs appétits ; et c'est pourquoi la plupart croient que notre liberté d'action existe seulement à l'égard des choses où nous tendons légèrement, parce que l'appétit peut en être aisément contraint par le souvenir de quelque autre chose fréquemment rappelée ; tandis que nous ne sommes pas du tout libres quand il s'agit de choses auxquelles nous tendons avec une affection vive que le souvenir d'une autre chose ne peut apaiser.

S'ils ne savaient d'expérience cependant que maintes fois nous regrettons nos actions et que souvent, quand nous sommes dominés par des affections contraires, nous voyons le meilleur et faisons le pire, rien ne les empêcherait de croire que toutes nos actions sont libres. C'est ainsi qu'un petit enfant croit librement appéter le lait, un jeune garçon en colère vouloir la vengeance, un peureux la fuite. Un homme en état d'ébriété aussi croit dire par un libre décret de l’âme ce que, sorti de cet état, il voudrait avoir tu ; de même le délirant, la bavarde, l'enfant et un très grand nombre d'individus de même farine croient parler par un libre décret de l’âme, alors cependant qu'ils ne peuvent contenir l'impulsion qu'ils ont à parler ; l'expérience donc fait voir aussi clairement que la Raison que les hommes se croient libres pour cette seule cause qu'ils sont conscients de leurs actions et ignorants des causes par où ils sont déterminés ; et, en outre, que les décrets de l’âme ne sont rien d'autre que les appétits eux-mêmes et varient en conséquence selon la disposition variable du Corps.

Chacun, en effet, gouverne tout suivant son affection, et ceux qui, de plus, sont dominés par des affections contraires, ne savent ce qu'ils veulent ; pour ceux qui sont sans affections, ils sont poussés d'un côté ou de l'autre par le plus léger motif. Tout cela certes montre clairement qu'aussi bien le décret que l'appétit de l'Ame, et la détermination du Corps sont de leur nature choses simultanées, ou plutôt sont une seule et même chose que nous appelons Décret quand elle est considérée sous l'attribut de la Pensée et expliquée par lui, Détermination quand elle est considérée sous l'attribut de l'Etendue et déduite des lois du mouvement et du repos….

Nous ne tendons par la raison à rien autre chose qu’à comprendre, et l’âme, en tant qu’elle se sert de la raison, ne juge utile pour elle que ce qui la conduit à comprendre.

… Les hommes, en tant qu’ils vivent sous la conduite de la raison, sont très utiles l’un à l’autre, et conséquemment la raison nous déterminera nécessairement à faire que les hommes vivent sous la conduite de la raison. Or le bien que désire pour lui-même celui qui vit suivant la raison, c’est-à-dire celui qui pratique la vertu, c’est de comprendre. Donc ce même bien qu’il désire pour lui-même, il le désirera aussi pour les autres hommes.

Le désir, considéré d’une manière absolue, c’est l’essence même de l’homme, en tant que déterminée de telle ou telle façon à une certaine action ; d’où il suit que le désir qui naît de la raison, c’est-à-dire qui se forme en nous, en tant que nous agissons, c’est l’essence même de l’homme ou sa nature, en tant que déterminée à accomplir les actions qui se conçoivent d’une manière adéquate par cette seule essence. Si donc ce désir pouvait être sujet à l’excès, il faudrait que la nature humaine, prise en soi, pût s’excéder soi-même, c’est-à-dire que sa puissance excédât sa propre puissance, ce qui est une contradiction manifeste. D’où il faut conclure que ce désir ne peut avoir d’excès. C. Q. F. D. »
Ainsi : « Tout désir qui naît de la raison ne peut être sujet à l’excès. »
         

dimanche 16 décembre 2018

Sujet du Merc. 19 Décembre 2018 : Assistons-nous à un retour du millénarisme ?


    Assistons-nous à un retour du millénarisme ?


Depuis longtemps, nous assistons à la "projection" de sentiments humains, sur ce qui n'est que la logique parfois implacable de l'Histoire, et des systèmes économiques. Ainsi le Capitalisme serait  devenu "fou", "inhumain " aux yeux de certains. 

Des "penseurs" agitent le leurre qui consiste à attendre des Puissants, qu'ils "partagent" les richesses .Dans ce dernier cas, il est intéressant de voir combien, le sentiment religieux est présent, dans cette illusion, digne de St Martin, partageant son manteau avec les pauvres. Ainsi, ailleurs, l'on promet une "réorientation plus humaine de la Construction européenne"....
L'Histoire de notre pays, des Jacqueries jusqu'à la Commune écrasée, nous apprend que rien n'a jamais été octroyé par le fait du Prince, mais par des confrontations sanglantes, qui furent quelquefois, aussi des défaites (la Commune et ses milliers de morts, qui n'ont aucune place dans les commémorations officielles).

Dans la panoplie du sentimentalisme, nous voyons apparaitre l'expression "Fin du Monde", à travers la réflexion écologiste, et sa réhabilitation de la Peur, ainsi que son instrumentalisation.
L'on pourrait penser que le perfectionnement des "outils" que sont la recherche sociologique et économique, introduirait un peu de rationalité dans l'"explication" de notre Société, et mettrait fin aux visions de prophètes illuminés. Il semble qu'il n'en est rien .Pour  preuve, cet interview de  Emmanuel Macron, dans la "Nouvelle Revue Française" du mois d'Aout 2018, N° 630.
Ecoutons le …"Ce qui me rend optimiste c'est que l'histoire que nous vivons en Europe redevient TRAGIQUE. L'Europe ne sera plus protégée comme elle l'a été depuis la fin de la Seconde Guerre Mondiale. Ce vieux continent de petits-bourgeois se sentant à l'abri dans le confort matériel entre dans une nouvelle aventure où le TRAGIQUE s'invite".....Edifiant et lumineux. Dans ces quelques mots, prononcés avant  l'irruption du mouvement social de cet hiver, tout est dit.

Tout est dit du progrès des Droits et de la Protection sociale, vécus comme contraignants, et des acquis qui deviennent dans une telle Pensée, comme des "privilèges obsolètes".

Ces propos nous éclairent sur une Pensée politique qui a réhabilité le Millénarisme et la peur qui va avec, comme moyen de gouverner.

Persuader que l'on va vers une "FIN», alors que l'Histoire nous démontre que bien souvent, il ne s'agit que d'une continuité et d'un moment qui font écho et donnent suite au précédent, est courant dans l'Histoire. Le Fascisme usait beaucoup de cette pseudo rhétorique de la Fin d'un supposé "ancien Monde", et des forces régénératrices qui étaient censées se mettre en marche. 

Le Millénarisme et son Messie réhabilitent la culpabilité et la souffrance sur la scène humaine…"Petits -bourgeois se-sentant -à- l'abri ",l'on retrouve dans ces mots, le spectre de ces peuples bibliques, qui ayant abusé de la luxure, méritent d'être punis. L'on retrouve aussi cela dans la réflexion écologiste, qui nous explique que la dégradation  climatique et sociale d'une partie de la Planète est due à notre "train de vie", et notre supposé "égoïsme». J’ajouterais "d'homme blanc".
Le Millénarisme suppose aussi un Antéchrist. Plus prosaïquement, un ennemi sans lequel le Pouvoir en place ne peut ni se maintenir, ni se justifier .Le Juif, le Bolchévique, l'Immigré...Ils sont nombreux ceux qui furent les ennemis de nos "Big Brother" modernes. De nos jours, l'ennemi officiel serait le "populiste", face au "progressiste», censé être porteur de valeurs humanistes.
L'insécurité sociale sur nous et les générations à venir, dont la vie serait une lutte constante, mais aussi le conflit comme fondement de l'Histoire, cela est contenu dans "une-nouvelle- aventure- où- le -TRAGIQUE s'invite"(E. Macron).

Cette conception de l’Homme, dans laquelle l'appartenance au groupe des dominants ne nous est pas "donnée", mais doit se mériter, doit nous interpeller philosophiquement.


lundi 10 décembre 2018

Sujet du Merc. 12/12/2018 : DROITE - GAUCHE, MYTHE OU RÉALITÉ ?


                                 DROITE - GAUCHE, MYTHE OU RÉALITÉ ?

Est-ce que la politique doit forcément se réduire à un affrontement idéologique aussi manichéen ? Est-ce que cela a un sens ? Est-ce que cela enrichit le débat de théories ou au contraire transforme toute réflexion politique en argument simpliste stérile ?
Cette différenciation droite-gauche remonte à la révolution française, lorsqu’on a  créé l’assemblée constituante. Ceux qui étaient favorables au roi, avaient pris l’habitude de se placer à droite alors que les opposants s’installaient à  gauche de l’hémicycle. Mais il en ressort une fracture qui persiste même après la monarchie et que l’on retrouve pratiquement dans le monde entier.

Pourtant on s’aperçoit que des personnages ou des partis une fois au pouvoir, ne vont pas respecter leurs promesses ou leurs convictions.
Sans chercher de définitions parfaites je vais quand même essayer de les différencier.
  • La gauche veut transformer la société par la réforme ou la révolution, elle est donc constructiviste et elle se revendique dorénavant l’unique instrument du progrès de la société.
  • La droite est conservatrice : elle veut conserver ce qui fonctionne pour profiter des améliorations spontanées du respect de la loi, des institutions et du système économique.
Mais voilà, les contres exemples sont effectivement très importants, de décisions et de politique qui à priori sont prises à l’inverse ou l’opposé des valeurs que leurs partis défendaient, ou que l’on a voulu les réduire, voire les stigmatiser.
Abraham Lincoln, premier président républicain va interdire l’esclavage.
Bismarck va imposer une sécurité sociale et un système de retraite.
Simone Veil introduira la première légalisation sur l’avortement.
L’empereur  Meiji au Japon en 1867 va transformer son pays en abolissant les privilèges des seigneurs en faveur des paysans.
Charles De Gaulle, va abandonner toutes ses colonies en Afrique et en Asie, et introduire beaucoup de lois sociales (Smic, allocations) et participera à la construction de logements sociaux.
Bill Clinton, pendant ses 8 années de présidences va réduire tous les ans les dépenses publiques, pour arriver les deux dernières années à un excèdent budgétaire.
Gerhard Schröder de centre gauche, imposera de grandes réformes avec les lois Arts I, II, III, IV qui comprennent la création des mini jobs, le durcissement de l’indemnisation du chômage, et une politique d’austérité.
Lionel Jospin, pendant qu’il sera premier ministre privatisera plus d’entreprises qu’aucun gouvernement de droite.
François Mitterrand en 1983, change de politique en tentant de revenir à une rigueur budgétaire qualifié par beaucoup comme un virage libéral à 180°.   
Alexis Tsipras en Grèce en 2015 remporte les élections et lance un référendum pour sortir des politiques de rigueur imposé par la Troïka mais finira bien par une politique d’austérité.
Donc est ce que tous ces exemples seraient le fait seulement de trahison idéologique, d’erreurs grossières de jugements ou de manque de courage.

Éliminons ces trois hypothèses pour nous intéresser d’abord à la distinction des trahisons de droites et de gauches. Car si on cherche les raisons de ces dysfonctionnements on ne peut pas trouver les mêmes causalités. 
En effet, est ce que cela a un sens de reprocher à Abraham Lincoln de vouloir abolir l’esclavage, de même que je ne connais personne de raisonnable qui reproche à Simone Veil d’avoir autorisé l’avortement, à part quelques intégristes religieux sectaires ? Il serait vraiment bizarre de critiquer Bismarck de vouloir imposer un système de retraite et d’assurance sociale en plein XIX° siècle même si le personnage impérialiste est plutôt contestable.

Donc pour la droite qui pourrait prendre des décisions en contradiction avec le discours dominant de son courant politique, nous ne pouvons pas l’attribuer à une décision irresponsable mais bien au contraire à une recherche sincère d’amélioration de l’intérêt générale. Que leur  libre arbitre leur permet d’être en contradiction avec l’idéologie où on les a enfermés, est donc tout à leur honneur.

On ne peut pas exclure un dernier argument de faiblesse pour la droite, qui pour acheter une paix social ou se laisser convaincre par une logique marxiste ou encore dans une confusion proche de l’incompétence, peut très bien faire une politique de gauche. (Cela pourrait concerner l’ensemble de la protection sociale ou le poids des prélèvements obligatoires qui ont été votés par  des gouvernements de droite en France).

Passons aux dysfonctionnements de la gauche qui sont relativement  plus graves à mon sens et peuvent pour le coup être qualifiés de véritable trahison à son idéologie.  Pour la simple raison qu’ils peuvent être guidés, comme pour la droite, par la volonté d’améliorer le système économique. Car où cela devient très gênant, c’est que ces hommes politiques quand ils étaient dans l’opposition pouvaient avoir prétendu exactement le contraire de manière obsessionnelle. 

On retrouve toutes les caractéristiques des défauts de l’idéalisme qui consiste à inventer un idéal pour condamner le réel. Et c’est confrontés à l’exercice du pouvoir qu’ils s’aperçoivent que cela ne fonctionne pas. On peut le constater par l’expérimentation des solutions adoptées (gouvernement Mitterrand /Maurois 1981-1983 croissance économique à 2,5 % et le chômage qui poursuit sa  progression) ou dès la prise de pouvoir par anticipation (Election de Tsipras en Grèce où la sortie de l’euro ou de l’Europe n’était pas envisageable raisonnablement).

Mais le plus intéressant dans cette analyse, c’est bien la lente évolution et prise de conscience globale de la société que l’on peut à la fois constater, et considérer comme un acquis de la raison sur l’archaïsme des pouvoirs. L’impérialisme, le colonialisme, l’esclavage,  le féodalisme sont bien des valeurs qui appartiennent au passé, ainsi que la liberté syndicale, le respect du droit de propriété, sont bien jugés comme des progrès. Une conclusion assez positive de tous ces rappels historiques factuels est qu’il existe des choix qui peuvent être guidés par la raison et la sagesse par-delà toute idéologie.

Mais au contraire de cette conclusion il existe bien sûr une interprétation de tous ces contres exemples, pour prétendre que droite et gauche se cofonderaient totalement, dans l’exercice du pouvoir pour entretenir le capitalisme et empêcher, dans une immense conspiration, l’avènement du collectivisme.   


Sujet du Merc. 17 Avril 2024 : L’éthique protestante et l’esprit du capitalisme …

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