lundi 21 juillet 2014

Sujet du Merc. 23/07 : THÉORIE DU GENRE, THÉORIE TOTALITAIRE.



                          THÉORIE DU GENRE, THÉORIE TOTALITAIRE.

Le terme totalitaire devra être entendu comme volonté par les auteurs de la « théorie du genre » de développer et d’imposer une théorie ayant volonté de se substituer à la division sexuée entre les êtres humains.
Il est de bon ton, et dans les plus hautes sphères de l’Etat, et dans les milieux se réclamant de la gauche, de dire et répéter qu’il n’existe pas de «  théorie du genre ». Bien pratique. Si ça n’existe pas pourquoi en débattre ?!. On comprendra mieux, par la suite pourquoi il est préférable de ne pas débattre d’une théorie « qui n’existe pas » pour faire passer comme « progressiste » toutes les modifications législatives apportée à la famille, à la procréation assistée, à la Gestation pour autrui ….


Les fondateurs :       

Alfred Kinsey
Le but des études de Kinsey était de normaliser un lot de comportements qui avaient toujours été considérés comme socialement inacceptable, tel que, la sodomie, l’inceste, la pédophilie et la zoophilie. En montrant que ces comportements étaient plus répandus que le public ne le percevait, cela les rendaient plus acceptables.  Kinsey montrait que l’homosexualité était beaucoup plus fréquente qu’on ne l’avait alors pensé : Il écrivit : «37% de la population mâle (des États-Unis) possède au moins quelques évidences d’homosexualité reliées à l’orgasme entre l’adolescence et la vieillesse. ». Kinsey avait ‘’découvert’’ que les enfants étaient des êtres sexués avec un appétit sexuel (qui devait supposément être satisfait) à partir des premiers instants de la petite enfance. Les études de Kinsey ont également servi à banaliser l’inceste et la bestialité. Plusieurs livres modernes, tels que ‘’Wardle Pomeroy’s Boys and Sex and Girls and Sex, (Pomeroy était un co-chercheur de Kinsey )’’ prétendent que les contacts sexuels avec un parent ou un semblable ou un animal familier seraient un bénéfice pour les deux individus en autant que les impressions de culpabilité imposés par la culture aient disparues et que les orifices utilisés soient propres.         

Les données de Kinsey sur la sexualité infantile provenaient de ce qui paraît être des activités criminelles déguisées en recherches.
Reisman and Eichel expliquent : «Kinsey appears to have directed experimental sex research on several hundred children aged 2 months to almost 15 years. The children were orally and manually stimulated to orgasm by a group of nine sex offenders, some of whom were technically trained» (if they were not child sex offenders before, they were after the experiments). L’équipe de Kinsey masturbait des bébés de deux mois jusqu'à l’orgasme et les chronométraient.
MAIS,  FAUSSE SCIENCE : le quart des échantillons de Kinsey étaient des anciens prisonniers. Kinsey avait délibérément choisi une part importante de détenus pour biaiser son échantillonnage. Qui plus est, plus de 60% de ces détenus l’était pour des offenses d’ordre sexuel. Kinsey savait que ces hommes avaient eu des expériences sexuelles en prison. Il était évident que cet échantillonnage résulta en une information biaisée et non représentative des comportements sexuels. En plus des détenus 5% pourraient avoir été des prostitués mâles et les auteurs ont également découvert qu’il y a eu une contribution de 350 étudiants du collège Woodruff de Peoria, Illinois, dont le taux d’homosexualité était de 50%.          

John Money
En 1966, le médecin est contacté par un couple effondré, les époux Reimer. Ils sont parents de jumeaux âgés de 8 mois, qu'ils ont voulu faire circoncire. Las, la circoncision de David par cautérisation électrique a échoué, son pénis est brûlé. Brian, son jumeau, n'a, lui, pas été circoncis. Que faire de ce petit David dont la verge est carbonisée ? Money voit dans cette fatale mésaventure l'occasion de démontrer in vivo que le sexe biologique est un leurre, un arbitraire dont l'éducation peut émanciper. Il convainc les parents d'élever David comme une fille, de ne jamais lui dire - ni à son frère - qu'il est né garçon. Le médecin administre à l'enfant, rebaptisé Brenda, un traitement hormonal et, quatorze mois plus tard, lui ôte les testicules. Ses parents la vêtent de robes, lui offrent des poupées, lui parlent au féminin.
A 6 ans, les jumeaux paraissent s'être conformés au rôle sexuel qu'on leur a attribué. Ce serait donc bien l'éducation et la société qui feraient le sexe... Brian est un garçon harmonieux, Brenda une gracieuse fillette. Money les examine une fois par an. Bien qu'ils aient 6 ans, il les interroge sur leurs goûts sexuels, leur demande de se toucher. "C'était comme un lavage de cerveau", confiera Brenda-David plus tard à John Colapinto, qui, en 1998, écrira l'histoire dans Rolling Stones puis dans un livre, "As Nature Made Him : The Boy Who Was Raised As A Girl".
Money est convaincu d'avoir prouvé que le sexe biologique s'efface pour peu qu'on lui inculque un autre "genre". Il publie de nombreux articles consacrés au cas "John-Joan" (c'est ainsi qu'il nomme David-Brenda), puis, en 1972, un livre, "Man - Woman, Boy - Girl". Il y affirme que seule l'éducation fait des humains des sujets masculins ou féminins. La "théorie du genre" est née.
Seulement, Brenda grandit douloureusement. A l'adolescence, elle sent sa voix devenir grave, confie être attirée par les filles, refuse la vaginoplastie que veut lui imposer Money. Brenda cesse d'avaler son traitement, se fait prescrire de la testostérone, divague, boit trop. Brenda se sent garçon engoncé dans un corps de fille. Effarés, les parents révèlent la vérité aux jumeaux. Brenda redevient David, il se marie à une femme. Mais les divagations identitaires ont ébranlé les garçons. En 2002, Brian se suicide. Le 5 mai 2004, David fait de même. De cette fin tragique Money ne fait point état. En 1997, Milton Diamond, professeur d'anatomie et de biologie reproductive à l'université de Hawaï, dénonce la falsification. Money réplique en évoquant une conspiration fomentée par des personnes "pour qui la masculinité et la féminité seraient d'origine génétique »

Mais pourquoi donc, sur des bases aussi frauduleuses, et aux a priori aussi énormes vient-on nous asséner et nous imposer, y compris par le cadre juridique une théorie infondée ? Certes des individus peuvent ressentir une identité différente de celle imposée par leur biologie, certes cela cause des souffrances. Mais clairement cela reste hyper marginal (ce qui ne veut pas dire que l’on ne doit pas porter assistance à ces personnes). C’est un peu comme si constatant qu’il y a des trisomiques, ou des aveugles de naissance, etc…. on voulait imposer à toute la population – sous prétexte d’égalité – l’implantation d’un troisième chromosome, ou de leur retirer la vue !
Ainsi nos « progressistes », car c’est eux, par une cruelle ruse de la raison, qui sont les vecteurs de cette pseudo théorie, pseudo scientifique. Ils pensent qu’il suffirait d’indifférencier les individus, pour atteindre l’égalité (absolue), qu’on pourrait ainsi se libérer des contraintes de la nature et  - merveille des  merveilles - Être enfin ce que l’on veut. Chacun étant libre de construire sa propre identité, modifiable à tout moment.
Plus grave, on peut lire dans «  l’ABCD de l’égalité » (Créteil 2013) édité par le Ministère de l’Éducation :
« Les études de genre
Trois éléments pour définir ce terme : le genre est un contenu social et arbitraire
le genre est ce qui permet d’établir une division sociale entre les sexes. Cette division est présente dans toutes les sociétés.
La genre va permettre d’établir une hiérarchie entre les sexes.
Pour maintenir cette différence, on été créés :
Des normes des valeurs
Des institutions : la famille, l’école ..   (souligné par nous)
Les processus de socialisation : école, diplômes, accès à l’éducation… »
1.      Le passage, international et progressif à cette mutation voulue (atomiser les individus à l’extrême avec un vernis pseudo scientifique), conduit à instaurer de nouveaux paradigmes :
« S’agissant d’homosexualité, il s’agit d’apprendre à toutes et tous qu’il existe différentes orientations sexuelles sans hiérarchie de valeur. » (N. Vallaud-Belkacem, présentation aux députés membres de la commission des affaires culturelles et de l’éducation le programme d’actions gouvernemental contre les violences et les discriminations commises à raison de l’orientation sexuelle ou de l’identité de genre, 28 nov. 2012).
2.      Il n’y a pas de complémentarité dans l’éducation et la transmission : un enfant peut être éduqué indifféremment par un homme et une femme, 2 hommes, 2 femmes etc, puisqu’il n’y a pas de différences entre l’homme et la femme. Il faut déconstruire l’idée de complémentarité dans la société car elle est sexiste: on va vers la société de l’égalité des genres et non des personnes définies par leur identité sexuée (avant la loi Taubira, le mariage était déjà pour tous car nous étions dans un monde d’hommes et de femmes : tout homme pouvait se marier avec une femme et vice-versa. Avec la loi, nous sommes entrés dans la société du genre, composée d’« orientations sexuelles », en l’occurrence pour la loi Taubira de personnes hétérosexuelles et de personnes homosexuelles. D’où l’égalité exigée entre elles).
3.      Procréation médicalement assistée (PMA) ou bébés éprouvette pour tous          
Au nom de l’égalité des couples mariés, hétérosexuels et homosexuels, la PMA est ouverte à tous les couples, y compris les couples hétérosexuels fertiles, ce qui ouvre la porte à l’unique satisfaction du désir des adultes au détriment de l’enfant, qui devient un dû (choix des embryons).
4.      Gestation pour autrui (GPA) ou droit aux mères porteuses pour tous     
Au nom du même principe d’égalité des couples, il faut permettre à des femmes de porter « l’enfant pour autrui » afin que les couples d’hommes puissent avoir un enfant. Tous les couples ont droit à la GPA. La femme (aisée, car pouvant financer) est ainsi libérée des contraintes de la maternité.
5.      L’école devient lieu d’éducation de l’Etat et non plus d’instruction
6.      L’Ecole devient un lieu d’éducation au détriment des parents dont c’est aussi une des fonctions. Les parents ne deviennent plus que de simples responsables légaux de leur enfant.

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